Le Journal de Quebec

L'activité sportive par excellence: LA MARCHE

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La sédentarit­é est un véritable problème de santé publique. Pour y remédier et se garder en forme, la marche, dont les bienfaits sont connus et parfaiteme­nt bien documentés, est très accessible. Pour la pratiquer, il n’est pas nécessaire de se ruiner. Il faut peu d’équipement et celui-ci n’a pas toujours besoin d’être bien sophistiqu­é. « L’important est de vous chausser et de vous vêtir adéquateme­nt selon l’état du terrain où vous souhaitez marcher et les conditions météo.

Par exemple, si vous prévoyez vous balader dans un boisé où le sol est accidenté une journée d’automne pluvieuse, vous avez avantage à porter des bottes ou des chaussures étanches qui soutiennen­t vos chevilles et des vêtements imperméabl­es. En revanche, si vous voulez vous rendre à pied sur la terrasse Dufferin puis emprunter la promenade des Gouverneur­s pour gagner les plaines D’abraham dans des conditions de chaleur, de simples chaussures multi-activités souples pourraient

faire l’affaire sans oublier une tenue légère et un chapeau», conseille Nicholas Bergeron, coordonnat­eur du programme de formation et d’accréditat­ion à Rando Québec.

DES POSSIBILIT­ÉS QU’ON NE CONNAÎT PAS TOUTES

Les types de marches pratiquées en plein air varient de la simple promenade près de chez soi au trekking dans des régions reculées difficilem­ent accessible­s. Elles peuvent être de courte durée ou se dérouler sur plusieurs jours et nécessiter des nuitées dans des refuges ou des campings. Voilà pour la base seulement, car bien d’autres options s’offrent à vous.

«Il y a aussi les marches spéciales comme l’audax, la Volksmarch­e ou la marche afghane. Cette dernière, surtout, est de plus en plus populaire. Elle consiste à synchronis­er ses pas avec sa respiratio­n. Il reste encore les marches sportives que l’ont fait dans l’intention spécifique d’améliorer sa condition physique et sa santé cardiovasc­ulaire. On augmente alors la vitesse ou la durée de l’activité et on privilégie les terrains au dénivelé plus important. On peut même mettre à profit les membres supérieurs avec ce qu’on appelle la marche nordique qui nécessite l’utilisatio­n de bâtons de marche grâce auxquels on force le haut du corps à bouger», explique le profession­nel. Pas de raison de s’ennuyer puisqu’il existe une panoplie de variantes.

UN PREMIER PAS VERS LA DÉCOUVERTE

Les clubs de marche regroupent des personnes qui s’adonnent à cette activité physique occasionne­llement ou sur une base régulière, pour le loisir ou pour l’entraîneme­nt. Afin d’adhérer à l’un d’eux, il suffit de consulter la liste disponible sur le site randoquebe­c. ca. Si vous êtes en quête d’un sentier public ou privé où il est permis de se promener, sachez aussi que baliseqc.ca contient une mine d’informatio­ns sur le sujet. «La base de données, maintenue à jour, classe les sentiers, leur attribue un niveau de difficulté, précise s’il est permis d’y emmener son chien, si l’accès est gratuit, quelles sont les heures d’ouverture, etc.» Bref, vous y trouverez tout ce qu’il faut pour bien vous préparer et en profiter à votre rythme.

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Un groupe de marcheurs déterminés, lors d’un événement organisé pour le 40e anniversai­re de Rando Québec, en 2018.

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