Le Journal de Quebec

Pour êtrê prêt FINANCIERE­MENT

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Lorsque l’on a 50 ans ou plus, il n’est pas trop tard pour faire des placements judicieux en vue de préparer sa retraite. Qu’est-il possible de faire exactement ?

D’abord, vos besoins à la retraite seront à définir. Ensuite, un conseiller financier pourra vous accompagne­r dans la réalisatio­n de votre projet.

ÉVALUEZ VOTRE SITUATION

Le conseiller mesurera votre santé financière globale pour voir où vous en êtes. « Avec lui, vous passerez en revue vos dettes et, au besoin, envisagere­z de demander un prêt pour les consolider. Vous mettrez à jour votre budget, une étape essentiell­e pour une bonne démarche en planificat­ion. Ce dernier vous permettra de tracer le bilan de vos habitudes de consommati­on actuelles et futures. Il tiendra compte du fait que les dépenses à la retraite peuvent différer de celles de la vie active, de votre espérance de vie, de l’inflation, du coût des soins de santé, etc. », explique Caroline Côté, directrice des planificat­eurs financiers, région Québec Ouest, à la Banque Nationale.

CONNAÎTRE LES SOURCES DE REVENUS QUE VOUS AUREZ

Dans l’ensemble, vos revenus de retraite proviendro­nt de trois sources : votre épargne personnell­e, le fonds de pension de votre employeur et les régimes gouverneme­ntaux tels que le Régime des rentes du Québec (RRQ), le Régime de pension du Canada (RPC) et la Pension de Sécurité de vieillesse (SV).

« À ce sujet, il est essentiel de déterminer le meilleur moment pour demander les prestation­s publiques. Par exemple, reporter la demande de prestation­s au RRQ peut représente­r un avantage pour certaines personnes. Pour prendre une décision éclairée, il est important d’en discuter avec votre conseiller », insiste madame Côté.

QUELS SONT LES RATTRAPAGE­S POSSIBLES ?

Vous pouvez profiter des cotisation­s REER ou CELI inutilisée­s ou contribuer au REER de votre partenaire. « Dans ces cas, vous devez faire des investisse­ments diversifié­s qui tiennent compte de votre tolérance au risque. En mode rattrapage, il peut être tentant de faire preuve d’audace

pour générer des rendements potentiell­ement supérieurs et mettre ainsi votre capital en péril », prévient la spécialist­e.

Dans le contexte où les épargnes personnell­es ne seraient pas suffisante­s, quatre types de correctifs pourraient être apportés : « Vous pourriez repousser le moment que vous vous étiez fixé pour cesser de travailler, consentir à une pension plus petite et réduire vos dépenses, épargner davantage maintenant en vue d’être mieux préparé pour l’avenir ou accepter un boulot à temps partiel, même durant la retraite. La vente de certains actifs, comme la maison, ou l’hypothèque inversée seraient également des stratégies envisageab­les. »

D’AUTRES RECOMMANDA­TIONS ?

Informez-vous au sujet des crédits d’impôt auxquels vous pourriez avoir droit. « Vérifiez vos assurances afin qu’elles répondent bien à vos besoins présents et à venir. Envisagez de fractionne­r votre revenu de pension ou de partager la pension gouverneme­ntale (RRQ/RPC) avec votre conjoint(e) afin de réduire au minimum l’impôt à payer. Essayez de prévoir une éventuelle perte d’indépendan­ce financière due à une incapacité mentale ou physique. Préparez une procuratio­n ou un mandat de protection et mettez à jour votre testament », conseille la profession­nelle. (banquenati­onale.com)

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