Un autre véhicule percute un viaduc
Le conducteur peine à comprendre ce qui a pu arriver
Une pelle mécanique transportée par un camion s’est encastrée dans un viaduc du boulevard PIE-IX à Montréal hier matin, un scénario qui se répète depuis quelques mois.
Au cours des derniers mois, d’autres incidents du genre ont eu lieu dans la région métropolitaine.
Le propriétaire du véhicule de construction, qui était au volant du camion lors de l’accident, peine à comprendre comment cela a pu se produire. Il assure avoir emprunté cette route à de nombreuses reprises.
« J’ai hâte de comprendre les causes. Il y a plusieurs possibilités », laisse tomber Yvon Duclos, propriétaire de la compagnie A.D.S. Excavation et Transport inc.
« Je ne veux pas accuser personne, mais je soupçonne qu’une nouvelle couche d’asphalte a été ajoutée récemment. Je pense que ma remorque est passée dans un trou et ça a tout débalancé le chargement », a-t-il ajouté.
BIEN ATTACHÉE
M. Duclos assure que sa pelle mécanique était bien installée sur la remorque et qu’il est passé sous la structure à la hauteur du boulevard Crémazie Est au moins une quarantaine de fois depuis la dernière année.
« Ma machine était bien attachée, comme d’habitude. Depuis ce matin [hier], je cherche le pourquoi. On peut juste présumer à ce moment », dit l’homme de 66 ans, qui se décrit comme un chauffeur d’expérience.
Selon lui, la pelle mécanique est une perte totale et valait plus de 300 000 $.
M. Duclos ajoute être assuré pour ce genre d’incident.
Les manoeuvres pour la dégager se sont poursuivies jusqu’en fin de journée hier.
Du côté de la Ville de Montréal, on indique qu’une « inspection de la structure [...] a révélé qu’il y avait eu des dommages mineurs causés à celle-ci, que quelques fragments de béton étaient tombés sur la chaussée ».
À la suite de l’inspection, le boulevard Crémazie Est a pu être rouvert à la circulation vers 10 h hier. L’accident est survenu vers 6 h 30.
L’incident n’a pas eu un réel impact sur la circulation, selon ce qu’a pu constater Lejournal.
DOMMAGES MINIMES
« La structure était et demeure sécuritaire pour les usagers de la route », a assuré Anik de Repentigny, chargée de communication à la Ville de Montréal.
Elle ajoute que des analyses sont toujours en cours pour déterminer la cause de l’accident.
« Pour ce qui est d’éventuellement facturer l’entreprise, la Ville examinera la situation en fonction de l’évaluation finale des dommages », précise-t-elle.