Le Journal de Quebec

Tous pour un…

- yvon.pedneault@quebecorme­dia.com Bilan LNH

Peut-être que Nicolas Deslaurier­s aurait pu ralentir son élan.

L’invitation était belle, je le conçois, la possibilit­é de frapper solidement Ryan Mcdonagh, le défenseur par excellence du Lightning avec l’absence du gagnant du trophée Norris, Victor Hedman, était invitante.

Sauf que le momentum a basculé du côté du Lightning par la suite. Encore là, difficile d’aller contre une telle théorie.

Sauf que les propos de l’entraîneur Claude Julien ont bien résumé le match entre le Canadien et le Lightning. « Je ne suis pas d’accord quand on veut identifier le geste de Deslaurier­s comme le tournant du match. N’avons-nous pas mieux joué en deuxième période ? N’avons-nous pas testé le gardien du Lightning ? »

Très juste.

PARMI L’ÉLITE

Andreï Vasilevski­y a démontré pourquoi il appartenai­t à l’élite de la ligue. Il a démontré pourquoi le Lightning de Tampa Bay serait une équipe redoutable tout au cours de la saison.

Peut-on affirmer que le Canadien affrontait une équipe supérieure ?

Le résultat fournit un indice qui ne laisse planer aucun doute, si doute il y avait.

Ce qu’il faut réaliser, c’est que le Canadien n’a pas alerté la ligue, mais il a attiré l’attention au point qu’on va maintenant mieux se préparer puisqu’on sait à quoi s’attendre.

Jon Cooper savait qu’il affrontera­it une équipe combative, vaillante, une formation animée par une nouvelle attitude.

Quand Max Domi a marqué le premier but du match après 58 secondes, il savait que son plan de match devrait être respecté à la lettre sinon, on risquait une mauvaise surprise.

TAMPA BAY : LA PUISSANCE DE L’EST

Le Lightning est une équipe bien rodée, une formation expériment­ée avec des joueurs de haut niveau. C’est une formation qui peut également rivaliser avec toutes les autres équipes de la ligue au niveau de la rapidité.

Elle mise sur une défensive aguerrie, elle a apporté des correctifs nécessaire­s l’an dernier avec l’acquisitio­n de Ryan Mcdonagh. Elle effectuera d’autres changement­s à la ligne bleue. Quand ? Soit à la date limite ou encore par le marché des joueurs autonomes sans restrictio­n.

Ce qu’il faut retenir, c’est que le Canadien a perdu, mais il n’a pas disputé un mauvais match.

Cependant, Andreï Vasilevski­y a été spectacula­ire devant son filet. On comprend pourquoi Tampa Bay est une formation ciblée pour la grande finale. Cette équipe a-t-elle des points faibles ?

Sûrement pas devant le filet.

Entre-temps, on constaté que le Tricolore pourra difficilem­ent battre une formation de premier plan sans la contributi­on de tous les joueurs.

Il y a des joueurs identifiés qui n’ont pas été à la hauteur dans le camp du Canadien. Pourtant, c’était une belle occasion pour faire la différence. Ça n’a pas été le cas et dans de telles circonstan­ces, ça ne peut pas fonctionne­r.

Le CH ne possède pas suffisamme­nt de talent pour se sortir d’embarras lors d’un match plutôt difficile.

ÉQUIPE INVAINCUE

Entre-temps, seulement trois équipes n’ont toujours pas subi la défaite à la régulière à l’étranger depuis le début de la saison.

Les Predators de Nashville et les Maple Leafs de Toronto ont des fiches identiques de 6-0-0 alors que les Penguins de Pittsburgh (4-0-2) ont subi deux revers, mais en tirs de barrage.

Fait étonnant, les Penguins ont une fiche perdante à domicile, eux qui, au fil des ans, étaient dominants devant leurs partisans. On se demande dans la Ville de l’acier si le gardien Matt Murray pourra assurer la relève à Marc-andré Fleury.

Il a remporté deux coupes Stanley avec les Penguins, mais depuis l’an dernier, il ne parvient pas à faire la différence et c’est une source d’inquiétude pour les décideurs de l’organisati­on.

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