Si on avait vraiment voulu changer le cours des choses
Noble initiative. Essentielle surtout. J’y crois, sincèrement. Et j’ai signé le pacte après avoir pris connaissance du texte. Je ne signe rien sans savoir dans quoi je m’embarque. Une sorte de principe de précaution.
Jouissant de nombreuses tribunes, cette initiative reçoit une forte couverture médiatique. C’est nécessaire si l’on veut que le plus de gens possible signent le pacte. Une pétition en quelque sorte. On peut signer et ne rien changer. On doit quand même l’admettre.
Mais j’ai des doutes. Des trucs me chicotent, comme on dit.
Les artistes, environnementalistes et autres figures publiques au Québec ont une énorme capacité de rassemblement, un capital de sympathie indéniable. Quand ceux-ci unissent leurs voix, ils sont entendus. »