Le Journal de Quebec

Trump « a mis en danger ma famille »

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WASHINGTON | (AFP) Dans ses mémoires, Michelle Obama confie ses difficulté­s à tomber enceinte, son désintérêt de la politique et l’impossibil­ité pour l’ex-première dame américaine de pardonner à Donald Trump la polémique sur la citoyennet­é de son mari, selon des extraits de son livre. Dans Becoming, à paraître mardi, la native de Chicago se dit surprise que tant de femmes aient voté pour le « misogyne » Trump en 2016.

Mme Obama, 54 ans, ne cache pas le choc ressenti lorsqu’elle a entendu l’enregistre­ment de Donald Trump dans lequel il se vantait de pouvoir « attraper les femmes par la chatte ». Elle évoque alors son « corps (qui) tremblait de colère ».

L’extrait le plus marquant dans ces attaques en règle contre le locataire de la Maison-blanche? Elle ne lui « pardonnera jamais » la polémique sur le lieu de naissance de son mari. M. Trump est l’un de ceux à avoir suggéré que l’ex-sénateur de Chicago était né au Kenya et non aux États-unis.

C’était « fou et mesquin, bien sûr, le sectarisme et la xénophobie sont à peine dissimulés », tacle la première « First Lady » noire de l’histoire américaine.

« Et si quelqu’un d’instable avait chargé un pistolet et était venu à Washington ? Et si cette personne s’en était prise à nos filles ? », accuse-t-elle, dans de premiers extraits diffusés par la chaîne ABC.

« Donald Trump, avec ses insinuatio­ns bruyantes et irresponsa­bles, a mis en danger ma famille. Et pour ça, je ne lui pardonnera­i jamais ».

FAUSSE COUCHE

Dans ses mémoires de 426 pages, l’avocate se livre aussi sur sa vie intime, évoquant sa fausse couche il y a une vingtaine d’années. « C’était comme si j’avais échoué, je ne savais pas que les fausses couches étaient si fréquentes parce qu’on n’en parle pas », a déclaré Mme Obama, dans des extraits d’une entrevue à la chaîne ABC pour présenter son ouvrage. « Nous sommes confrontée­s à notre propre douleur, pensant d’une certaine manière que nous sommes brisées ».

Dans son livre, elle raconte aussi que leurs deux filles, Malia, 20 ans, et Sasha, 17 ans, sont venues au monde grâce à la fécondatio­n in vitro.

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