Entre 6 mois et 3 ans pour
La patience est de mise chez les employeurs puisqu’il faut parfois plusieurs mois avant de trouver le bon candidat.
Le créneau Bois Chaudière-appalaches (BOCA) a sondé le pouls des plus importants employeurs oeuvrant dans la transformation du bois sur son territoire afin de cerner l’impact de la pénurie de maind’oeuvre. Sur un échantillon de 25 entreprises regroupant près de 3000 employés, on dénombre 172 postes vacants à l’heure actuelle.
« La plus grande difficulté est au niveau des journaliers et des manoeuvres. Ce n’est pas surprenant. De façon générale, les gens ne veulent plus faire de travaux manuels. Cela se reflète dans notre secteur d’activités », rapporte Lise Céré, directrice générale de BOCA.
DES PERTES DE 20 M$
Pour pourvoir un poste, il peut s’écouler entre six mois et trois ans, rapportent les employeurs. Les pertes de contrats qui découlent de la pénurie de main-d’oeuvre s’élèvent à près de 20 M$ pour 16 entreprises sur 25.
« Les entreprises qui fonctionnent déjà à pleine capacité n’ont pas le personnel pour prendre de nouveaux contrats. Au moins 50 % des entreprises souhaiteraient démarrer un nouveau quart de travail si