Le Journal de Quebec

Entre 6 mois et 3 ans pour

- DIANE TREMBLAY

La patience est de mise chez les employeurs puisqu’il faut parfois plusieurs mois avant de trouver le bon candidat.

Le créneau Bois Chaudière-appalaches (BOCA) a sondé le pouls des plus importants employeurs oeuvrant dans la transforma­tion du bois sur son territoire afin de cerner l’impact de la pénurie de maind’oeuvre. Sur un échantillo­n de 25 entreprise­s regroupant près de 3000 employés, on dénombre 172 postes vacants à l’heure actuelle.

« La plus grande difficulté est au niveau des journalier­s et des manoeuvres. Ce n’est pas surprenant. De façon générale, les gens ne veulent plus faire de travaux manuels. Cela se reflète dans notre secteur d’activités », rapporte Lise Céré, directrice générale de BOCA.

DES PERTES DE 20 M$

Pour pourvoir un poste, il peut s’écouler entre six mois et trois ans, rapportent les employeurs. Les pertes de contrats qui découlent de la pénurie de main-d’oeuvre s’élèvent à près de 20 M$ pour 16 entreprise­s sur 25.

« Les entreprise­s qui fonctionne­nt déjà à pleine capacité n’ont pas le personnel pour prendre de nouveaux contrats. Au moins 50 % des entreprise­s souhaitera­ient démarrer un nouveau quart de travail si

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