Pourvoir un seul poste
elles avaient les employés pour le faire », ajoute Mme Céré.
INVESTIR POUR GRANDIR
Pour pallier la pénurie, les trois quarts des répondants affirment qu’ils ont dû se tourner vers l’automatisation d’une partie de leurs opérations et le recrutement à l’étranger, comme l’a fait Boa-franc.
Dans cette optique, 20 entreprises sur 25 ont déclaré avoir investi 33 M$ depuis deux ans pour améliorer leur productivité.
« C’est important d’agir rapidement parce que la demande est forte en ce moment. Si ça prend tellement de temps à développer des programmes qui sont prêts dans trois ans, il va être trop tard parce qu’on va avoir passé à une autre étape dans le cycle économique », affirme-t-elle.
« Si j’ai 16 entreprises qui perdent 20 M$ en contrats, imaginez les centaines de millions de dollars qu’on perd au Québec dans le secteur manufacturier parce qu’on manque de maind’oeuvre. C’est énorme ! Ça freine la croissance de nos entreprises », déplore Lise Céré.