Une suggestion de Patrick Roy qui fait jaser
SHAWINIGAN | Avant que la LHJMQ puisse penser à réduire son nombre de rencontres durant la saison régulière, il faudra qu’elle trouve une manière de limiter les potentielles pertes de revenus que cette décision engendrerait, a reconnu le commissaire Gilles Courteau, hier.
Invité à commenter la réflexion de Patrick Roy, qui proposait dans notre édition d’hier d’alléger le calendrier à 60 rencontres, soit huit de moins qu’actuellement, le commissaire s’est dit ouvert à des changements à l’avenir si les conditions le permettent. Avant le programme d’hier soir, les Remparts avaient disputé huit de leurs 21 premiers matchs en semaine (lundi au jeudi), ce qui représentait 38 % de l’en- semble de leurs activités.
« Quand on a procédé à la réduction du nombre de matchs (de 72 à 70 puis à 68), les budgets d’opérations n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui. Les budgets d’opérations sont plus importants et il faut avoir les ressources financières pour permettre aux équipes de continuer. Il faudrait trouver des sources financières additionnelles », a soulevé M. Courteau en entrevue avec Le Journal à Shawinigan où était effectué le lancement de la tournée du 50e anniversaire du circuit, hier.
Puisque les changements de règlements doivent être entérinés par le bureau des gouverneurs, beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts avant que les joueurs bénéficient d’un répit semblable. M. Courteau a rappelé que trois facteurs devront être pris en compte, soit l’importance des études, la clientèle du circuit et les événements de la LCH ainsi que les rendez-vous internationaux qui pullulent depuis quelques années, et « qui sont très exigeants pour nos joueurs que l’on qualifie de vedettes ou de vedettes en devenir ».
DES ARÉNAS AUX NORMES
Par ailleurs, les amphithéâtres ne répondant pas aux nouveaux critères de sécurité de la LHJMQ pour ce qui est des bandes, des baies vitrées et de l’éclairage auront jusqu’au 31 mai 2021 pour effectuer les travaux nécessaires. À titre d’exemple, le Centre Vidéotron est doté de ces installations semblables à celles que l’on retrouve dans la LNH.