Justin Trudeau honore les soldats canadiens
VIMY, France | (Agence QMI et AFP) Le premier ministre Justin Trudeau a honoré hier en France la mémoire des soldats canadiens qui ont fait le « sacrifice ultime au nom de notre liberté » pendant la Première Guerre mondiale alors que Emmanuel Macron et Angela Merkel ont souligné la réconciliation franco-allemande.
M. Trudeau a fait le déplacement avec une délégation d’anciens combattants canadiens à la crête de Vimy.
Ils ont notamment participé à une cérémonie commémorative du jour du Souvenir au Monument commémoratif du Canada à Vimy, dédié à la mémoire des Canadiens qui ont combattu et perdu la vie durant cette guerre.
Le premier ministre s’est ensuite rendu au Musée d’orsay à Paris, pour un dîner protocolaire avec Emmanuel et Brigitte Macron, Donald et Melania Trump, Angela Merkel et d’autres.
PERTES CANADIENNES
C’est ce matin qu’aura lieu la grande cérémonie de l’arc de triomphe, dans le cadre des cérémonies soulignant le 100e anniversaire de l’armistice, déclaré à la fin de la Première Guerre mondiale.
Durant cette guerre, en France, plus de 11 000 soldats canadiens ont été portés disparus et présumés morts, sans sépultures connues.
Au cours de la seule bataille de Vimy, qui a commencé au matin du 9 avril 1917 et qui a duré quatre jours, 3600 Canadiens ont perdu la vie.
Au total, environ 650 000 Canadiens et Terre-neuviens ont participé à la Première Guerre mondiale, qui a duré de 1914 à 1918. Plus de 66 000 d’entre eux ont consenti le sacrifice ultime, et plus de 172 000 ont été blessés.
RÉCONCILIATION
Par ailleurs, Emmanuel Macron et Angela Merkel ont célébré côte à côte hier le centenaire de l’armistice de 1918 et la réconciliation franco-allemande, à la veille d’une grande cérémonie qui rassemblera près de 70 dignitaires du monde entier, à Paris aujourd’hui.
Le président français et la chancelière allemande ont dévoilé une plaque sur le site de la signature de l’armistice. La mine solennelle, les deux dirigeants ont passé en revue des militaires de la brigade franco-allemande et déposé une gerbe, avant de visiter la reconstitution du célèbre wagon restaurant où l’armistice fut signé.
La portée symbolique était particulièrement forte : c’est la première fois depuis l’après-guerre que le président français et le chef du gouvernement allemand se rencontraient dans ce mémorial.