Le Journal de Quebec

Le rôle d’entraîneur l’intéresse

- MARC DE FOY

GREENWICH, Connecticu­t | Un ancien athlète de 43 ans a encore toute la vie devant lui. On peut donc deviner que Martin St-louis a des projets.

« J’envisage de rester dans le monde du hockey, probableme­nt comme entraîneur », confie-t-il.

« Mais pas avant que les enfants soient en âge de bien se débrouille­r. C’est important d’être avec eux à ce moment-ci de leur vie. Ils sont à l’âge où je peux leur inculquer les valeurs que j’ai apprises. »

CHEZ LES PROS

St-louis se voit diriger dans les rangs profession­nels.

« J’aime être dans les tranchées. J’ai de la passion, je pense être capable de pousser les joueurs. Coacher, c’est gérer des personnes. »

Le Québécois aurait ce qu’il faut pour diriger autant des joueurs étoiles que des joueurs de soutien.

« Je pense que les expérience­s que j’ai vécues en tant que joueur m’aideraient en ce sens », reprend-il.

« J’ai connu toutes les étapes. Je sais ce que tous les types de joueurs peuvent ressentir. J’ai été laissé dans les estrades. J’ai joué dans la Ligue américaine. J’ai été utilisé dans des troisièmes trios. J’ai évolué au sein de premiers trios.

« Un joueur de premier trio ne se dirige pas comme un joueur de troisième trio. Il y a des façons de faire. »

 ??  ?? En 2004, Martin St-louis soulevait la coupe Stanley avec le Lightning. PHOTO D’ARCHIVES, GETTY IMAGES
En 2004, Martin St-louis soulevait la coupe Stanley avec le Lightning. PHOTO D’ARCHIVES, GETTY IMAGES

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