Landry, le patriote
Adieu monsieur Landry, je n’étais pas votre ami et je ne vous ai pas assez bien aimé, car je n’ai pas osé sortir de la neutralité publique que je m’étais imposée comme leader syndical. Vous l’auriez pourtant mérité avec votre grand coeur rêvant de notre émancipation et du pays à naître pour que le fleurdelisé flotte au vent devant l’édifice des Nations Unies à New York.
Les hasards de la vie ont tout de même multiplié les occasions de rencontres et d’échanges chaleureux sur le projet indépendantiste. Je ne vous ai jamais vu fléchir sur l’objectif malgré les déconvenues et, au contraire, vous profitiez de toutes les occasions pour réaffirmer votre ferveur.