Iconique château front en ac, l’histoire d’une icône québécoise
La série nous permet de remonter le temps
AGENCE QMI | Trônant sur le cap Diamant, l’hôtel le plus photographié au monde a été le château de toutes les évolutions.
Sur une parcelle du promontoire s’est élevé l’emblème d’une nation. Vendu 25 000 $ — autant dire une bouchée de pain en dollars d’aujourd’hui et au regard du site et de sa valeur historique et géopolitique —, ce petit bout de terre historique a vu naître un édifice qui allait à lui seul bouleverser le jeune royaume canadien.
Étonnamment, le Château Frontenac n’a jamais eu une fonction protectrice ou royale comme ses illustres prédécesseurs, les forts et le château Saint-louis.
REMONTER LE TEMPS
Dans le premier épisode, diffusé cette semaine, de la série Iconique Château Frontenac, que la chaîne Matv consacre à ce monument, on remonte le temps.
Notre exploration nous conduit au XVIIE siècle. On y visite les différents styles architecturaux dont l’architecte Bruce Price s’est inspiré pour la construction du Château. Il en résulte une synthèse originale, personnelle et contemporaine, qui va donner son style au Château.
Certes, le Château Frontenac a cette année 125 ans, mais son histoire s’échelonne sur trois siècles, et le cheminement qui mène à sa construction, en 1892, est bien antérieur. On ne peut évoquer le symbole le plus marquant de notre ville sans retrouver ses liens avec ce qui le précède.
Bien sûr, le Château Frontenac est un hôtel. Un hôtel de luxe, mais un hôtel.
Lawrence Durrell, poète et romancier britannique, résume en une phrase ce qu’évoque le premier épisode de cette série documentaire : « La vérité est indépendante des faits ».
S’il est assurément un lieu de villégiature, le Château conserve, dans ses tourelles, derrière ses mâchicoulis et sous le vernis de ses fresques peintes à la main, une vérité qui transcende ce que nous croyons connaître de lui. Cette vérité va au-delà du regard que nous avons posé à un moment ou un autre de nos vies sur ce monument emblématique.