Le Journal de Quebec

Gros match pour Dominic Lévesque

- RICHARD BOUTIN

Les unités spéciales ont joué un rôle primordial dans la victoire du Rouge et Or.

Le botteur de dégagement Dominic Lévesque a connu tout un match en refoulant constammen­t les Carabins dans le fond de leur territoire, et l’unité de couverture a limité le retourneur étoile Ryth-jean Giraud au silence.

« On aurait joué avec le feu si on lui avait botté au centre du terrain, a expliqué le coordonnat­eur des unités spéciales Mathieu Bertrand. C’est un retourneur explosif et difficile à plaquer, et on ne pouvait pas se permettre de lui laisser une grande surface pour courir. »

« Les gars ont été très agressifs en couverture en se dirigeant directemen­t vers le ballon au lieu de piétiner, et Dominic a été très précis et a bien dirigé le ballon, de poursuivre Betrand. Avec la Coupe Mitchell l’an dernier, à Calgary, où Dominic avait été assez spectacula­ire, c’est son meilleur match en carrière. Il travaille fort, et je suis content que ses efforts soient récompensé­s. Quant aux gars en couverture, ils ont pris une fierté à ne pas laisser le retourneur réussir de bons retours. »

Lévesque a conservé une moyenne de 37,5 verges en 11 dégagement­s, mais il a surtout placé cinq dégagement­s à l’intérieur de la ligne de 20 des Bleus.

Le produit des Cheetahs de Vanier a été limité à 20 verges en trois retours de dégagement. Il a ajouté 30 verges sur deux retours de botté d’envoi.

DISCIPLINE

Lors du dernier match entre les deux équipes, les unités spéciales du Rouge et Or avaient connu certains ennuis et avaient écopé de quelques punitions. « Le mot d’ordre était d’être discipliné, a indiqué Bertrand. Les gars ont utilisé les bonnes techniques et ont évité les punitions pour avoir retenu. On savait que les unités spéciales auraient un rôle important à jouer, et nous avons gagné la bataille. »

Bertrand a salué la contributi­on de l’offensive même si les gains ont été limités à 264 verges. « On n’a pas botté une fois profondéme­nt dans notre territoire, a-t-il souligné. Même si l’offensive n’a pas marqué de touché, elle a bien bougé le ballon et nous a sortis du pétrin à quelques reprises. Les deux meilleures défensives s’affrontaie­nt, et Montréal a obtenu de moins bonnes positions de terrain. »

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