DUTRIZAC DE 6 À 9
Animée par Benoit Dutrizac
À la fin de l’année, 90 % des patients qui passent par Pinel sont des détenus. Ils ont des besoins réadaptatifs énormes et on trouve une manière de couper le tiers des gens qui occupent ce type d’emploi là pour les remplacer par des gardiens. Il y a des besoins criants si on veut bien traiter nos patients, surtout au niveau infirmier. C’est normal qu’on reçoive de l’argent, les infirmières étaient toujours débordées. Mais c’est totalement incompréhensible quand on reçoit une somme comme celle-là qu’on coupe dans ce qui était la pierre angulaire à Pinel. » – DR GILLES CHAMBERLAND, MÉDECIN PSYCHIATRE DE L’INSTITUT PHILIPPE-PINEL QUI CRITIQUE LA DÉCISION DE L’ÉTABLISSEMENT D’ABOLIR 37 POSTES DE SOCIOTHÉRAPEUTES