L’enquête « progresse » dans le dossier de Carlos Desjardins
L’enquête policière « progresse » dans le dossier de Carlos Desjardins, déjà accusé de leurre, de production et de distribution de pornographie juvénile. De nouvelles accusations pourraient être déposées contre lui.
Le dossier de Desjardins était de retour en cour, hier, toujours au stade de l’enquête sur remise en liberté. Les premières accusations contre cette « vedette » du web ont été portées début septembre.
L’avocate de l’accusé de 20 ans – qui n’était pas présent – a expliqué devant le tribunal être toujours en attente d’une divulgation de preuves complète pour être en mesure de procéder à l’enquête sur remise en liberté.
La poursuite a confirmé que l’enquête policière était toujours en cours et qu’il serait possible que de nouvelles accusations soient portées contre lui. La procureure a évoqué le fait qu’il y aurait plusieurs victimes et que la période des infractions était vaste.
ACCÉLÉRER LE TEMPO
« Vous allez demander aux policiers d’accélérer le tempo, parce que ça fait plusieurs fois que le dossier revient devant la cour [au stade de l’enquête sur remise en liberté] », a dit le juge Gilles Charest à la procureure.
Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), joint par Le Journal, confirme que l’enquête « progresse bien » et que de nouvelles accusations pourraient être déposées éventuellement, sans en préciser la nature. Le dossier sera de retour en cour le 7 décembre.
Lors de l’arrestation du jeune homme en septembre, le SPVQ expliquait qu’il pourrait avoir fait d’autres victimes mineures. Pour le moment, au moins deux jeunes filles avaient porté plainte contre lui. Une accusation de leurre à l’endroit d’une adolescente s’est ensuite ajoutée.
Selon le SPVQ, Desjardins, très actif sur les réseaux sociaux, aurait eu un modus operandi établi. Il rencontrait des mineures et finissait par produire « des images à caractère sexuel » de celles-ci pour ensuite les partager.