Le Journal de Quebec

Mansour Barnaoui impression­ne de plus en plus

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AGENCE QMI | Vedette montante des arts martiaux mixtes, le combattant Mansour Barnaoui impression­ne bien des gens du milieu, dont Georges St-pierre et son entraîneur Firas Zahabi.

Le Français d’origine tunisienne, que l’on surnomme l’«afro-samouraï», se battra bientôt en demi-finale d’un grand tournoi, le Road FC, qui va permettre au vainqueur d’empocher un million $.

«Ça représente beaucoup, cette somme-là, ça peut changer une vie», a-t-il admis, hier, en entrevue.

L’athlète de 26 ans, qui combat chez les 155 livres, vient s’entraîner au Québec chaque fois qu’il le peut. Il était au gym Tristar, lundi. Zahabi, qui l’entraîne lorsqu’il est ici, n’a que de bons mots pour lui. «C’est un élève exceptionn­el, il a un athlétisme et une vitesse incroyable, un esprit de guerrier, a-t-il mentionné. Avec lui, il y a toujours de l’action. Tu ne peux pas regarder un round de Mansour et penser que c’est plate.»

« GROS MENTAL »

Aziz Mahi, entraîneur de Barnaoui en France, a accueilli celui-ci dans son gymnase situé en banlieue de Paris alors qu’il n’avait que 14 ans. Il a vite compris qu’il avait l’étoffe d’un champion.

«Il était le plus jeune de l’équipe et il ne roulait qu’avec des adultes dès l’âge de 14 ans, donc génétiquem­ent c’est une personne très forte et il a un gros coeur et un gros mental pour pouvoir combattre», a-t-il souligné.

Pour l’instant, Barnaoui garde les yeux rivés vers le titre du Road FC. Mais après, il espère s’installer à Montréal pour de bon, où il a d’ailleurs aussi trouvé l’amour.

Il espère mettre la main sur la volumineus­e bourse du tournoi asiatique et ensuite, tourner son attention vers l’obtention d’un contrat avec l’ultimate Fighting Championsh­ip (UFC).

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