Le Journal de Quebec

EN TERRE HOSTILE

La capitale albertaine n’a jamais souri au Tricolore

- Jonathan Bernier l Jbernierjd­m c jonathan. bernier @quebecorme­dia.com

EDMONTON | Les Oilers traversent une période pénible. Néanmoins, bien qu’ils aient perdu leurs quatre derniers matchs, rien n’est joué pour le Canadien, qui affrontera la bande à Connor Mcdavid ce soir.

Historique­ment, le Tricolore n’a jamais connu beaucoup de succès dans la capitale albertaine. Même pour Carey Price, une visite dans ce coin de pays n’augure jamais rien de bon.

Une seule fois en cinq occasions, le gardien du Canadien est sorti vainqueur du domicile des Oilers. C’était en mars 2017. Son unique autre victoire face à cette formation remonte au 10 mars 2009.

Sans contredit, les Oilers constituen­t la bête noire de Price. Son dossier de 2-7-1, sa moyenne de buts alloués de 3,73 et son taux d’efficacité de ,859 en témoignent. D’ailleurs, ces deux dernières statistiqu­es sont les pires que le gardien de 31 ans a compilées contre une formation du circuit.

PRICE CHEMINE

Pas surprenant que les entraîneur­s du Tricolore lui aient fait sauter son tour à l’occasion au Rexall Place et au Rogers Place. Une décision qui ne serait pas mal venue, ce soir, considéran­t les temps difficiles que traverse Price depuis quelque temps.

Rappelons qu’il a lui-même été transparen­t la semaine dernière en admettant que le problème de cette mauvaise passe se situe entre ses oreilles. Si on se fie à ses commentair­es d’hier après-midi, il semble avoir fait du cheminemen­t en ce sens.

« Je me concentre spécifique­ment sur la tâche d’arrêter les rondelles. Je dois avoir du plaisir et ne pas rendre les choses de façon trop compliquée », a-t-il indiqué.

Au terme de l’entraîneme­nt de son équipe, Claude Julien n’a pas dévoilé l’identité de son gardien partant. Cela dit, deux jours de congé de plus permettrai­ent très certaineme­nt à Price de faire des minutes supplément­aires avec Stéphane Waite, comme il l’a fait hier.

SHAW FAIT LE TRAVAIL

Pour ce qui est du reste, tout porte à croire que le Franco-ontarien n’apportera aucune modificati­on à sa formation. Hier, du moins, les quatre trios et les trois paires de défenseurs étaient demeurés intacts.

C’est donc dire qu’andrew Shaw jouera une fois de plus à la droite de Jonathan Drouin et Max Domi. Au grand dam de plusieurs.

« Il fait le travail dont on a besoin avec un duo comme celui-là, a défendu Julien. Ils patinent bien, ils font de bons jeux, mais c’est lui qui va au filet. Comme sur le but égalisateu­r [face aux Golden Knights]. S’il n’était pas allé au filet, il n’y aurait pas eu de but.

Il se salit le nez et crée beaucoup d’espace », a pris soin d’ajouter l’entraîneur.

UN BON COMPLÉMENT

Après Artturi Lehkonen et Charles Hudon, Shaw est le troisième ailier à se retrouver à la droite des deux patineurs. Ce qui fait le bonheur de Drouin, jusqu’à maintenant.

« Shaw joue différemme­nt de nous. Il va récupérer des rondelles. Quand il marque des buts, c’est toujours parce qu’il se trouve autour du filet, parce qu’il s’empare de retours de lancer », a-t-il vanté.

« Il fait un travail que nous, on fait moins. Il ajoute de la robustesse à notre trio, a-t-il poursuivi. C’est une très belle addition pour nous. »

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