Première fort réussie
Martin Vachon casse la glace de belle façon
Muni d’un évident talent de conteur et avec des anecdotes réelles et savoureuses, Martin Vachon a réussi de belle façon son entrée dans le monde de l’humour.
Le comédien humoriste qu’on a vu dans La Galère, Mémoires vives, Cheval-serpent et Les magnifiques lançait, hier, la première de son premier one-man-show, à la salle Albert-rousseau. Un spectacle qu’il a rodé au cours de la dernière année.
Il faut dire que le comédien de 34 ans, qui a animé des galas, participé à des événements corporatifs et des galas, n’est pas totalement nouveau, non plus, dans cet univers.
Et c’est avec énormément d’assurance qu’il est monté sur les planches après quelques mesures de l’appropriée Welcome to the Jungle, de Guns N’ Roses. Une salle qu’il adore et qu’il avait choisie pour lancer officiellement sa carrière d’humoriste.
« Est-ce qu’il y a des gens qui m’ont vu dans le téléroman O’ » ? a-t-il lancé, après avoir constaté que beaucoup de gens l’ont découvert dans le rôle de Bruce dans Mémoires vives. Des gens répondent affirmativement. « C’est bizarre, je ne jouais pas là-dedans », a-t-il répondu, provoquant une belle salve de rires.
Il a poursuivi en demandant si des gens l’avaient vu dans la série Cheval-serpent, qui se déroule dans l’univers des danseurs nus.
« Il y a de la cochonne dans la salle », a-t-il laissé tomber, avant de raconter son hilarante audition dans cette série. Il n’a pas obtenu un rôle de danseur convoité, mais il a eu celui de DJ animateur du club Cheval-serpent.
UN TÉLÉROMAN
L’humour de Martin Vachon réside dans une suite d’anecdotes, avec preuves à l’appui, qui lui sont arrivées pour vrai. Il parle de l’accouchement de sa conjointe, pour leur premier enfant, d’une cascade douteuse et fort amusante qu’il a organisée lors de son mariage, d’une visite au spa, d’une envolée en montgolfière, de son amour des croustilles assaisonnées et autres tranches de son vécu.
Le comédien humoriste est vif, il bouge bien sur scène et il a de la rythmique. On ne l’a jamais senti nerveux et il a rapidement établi une connexion avec le public, qui l’a suivi dans ses folles aventures. Sans être vulgaire, Martin Vachon exploite peut-être un petit peu trop, tout au long des 90 minutes du spectacle, les blagues sous la ceinture, même si elles font toujours rire.
« Ma vie est un téléroman », a-t-il lancé à un public qu’il a mis dans sa poche. L’assistance s’est levée d’un bloc au terme d’un spectacle dynamique, rythmé, vivant, et bien découpé. Une soirée, a-t-il dit, dont il va se souvenir toute sa vie.