Vers une deuxième hausse de l’achalandage au RTC
Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) a connu une nouvelle hausse de l’achalandage en 2018, la deuxième après trois années de baisses.
Le directeur général du RTC, Alain Mercier, a prononcé un discours hier devant la communauté d’affaires lors d’un déjeuner-causerie de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec.
M. Mercier était venu pour présenter le projet de transport structurant et il en a profité pour livrer un état de la situation du transport en commun à Québec.
« Dans les deux dernières années, le RTC a réussi à maintenir une croissance de son achalandage », a-t-il affirmé devant les gens d’affaires.
Questionné par les journalistes à la suite de sa présentation, il n’a pas voulu donner plus de précisions.
« L’année n’est pas finie, mais on est sur la bonne route. On suit les mêmes tendances que l’an passé pour maintenir une croissance. On va en parler pendant le processus du budget [de la Ville de Québec] », s’est-il limité à dire.
En 2017, le RTC avait connu une très légère hausse de 1 % de son achalandage. Celle-ci faisait suite à trois années consécutives de légères baisses.
M. Mercier dit avoir bon espoir de ren- verser la tendance pour de bon. « C’est bien ancré, et on est au début de certaines modifications du réseau qui portent fruit. »
GOSSELIN VEUT DES ACTIONS RAPIDES
Le chef de l’opposition à l’hôtel de ville, Jean-françois Gosselin, a salué cette hausse de l’achalandage. Il a cependant martelé que des gestes peuvent être posés à plus court terme pour améliorer la performance du réseau.
Il a donné en exemple les 5000 cases de stationnement incitatif que le RTC veut implanter aux extrémités de son réseau. « On dit : faites-les maintenant [...]. N’attendez pas le tramway en 2026. »