Un univers rafraîchissant
Impossible de ne pas être séduit par le charme de Léo
Léo, le « chum à Chabot », a réussi haut la main son passage à la télé. Après avoir ravi sur scène, le personnage né de l’imaginaire de Fabien Cloutier a maintenant une drôle, divertissante et touchante série à son nom sur Club illico.
Impossible de ne pas être séduit par cet homme bon, sympathique et comique qui, aujourd’hui âgé de 40 ans, est mûr pour de grands changements. Car de son propre aveu, il est temps d’avoir un premier vrai emploi et de trouver l’amour.
Parsemée de moments comiques et tendres, sa quête afin d’éviter de devenir comme la bande des Vainqueurs, des gars qui ont cessé d’évoluer depuis l’adolescence, est noble sans être ennuyante.
Si l’homme qu’est et souhaite devenir Léo a tout pour plaire, on se rend compte qu’il n’est pas seul à susciter de l’intérêt. Bien qu’elle porte uniquement son nom, la série s’articule aussi avec bonheur autour des habitants de Walton, un petit village peuplé de personnalités attachantes qui ont de la répartie.
Portée par une solide distribution composée, entre autres, de Steve Laplante, Julien Poulin, Anne Dorval, Marc Labrèche et Marie-laurence Moreau, la production ne souffre d’aucun temps mort, du moins dans les quatre rendez-vous présentés aux journalistes.
UNIVERS RAFRAÎCHISSANT
Mentions spéciales à Vincent Leclerc qui prête ses traits à un homme avec la tête dans les nuages prénommé Macdonald, Jean-carl Boucher en joueur de cornemuse (il rend hommage à Éric Lapointe !) et Brigitte Poupart, gérante d’une « cour à scrap » prête à se battre.
Grâce à des textes intelligents prenant vie dans un univers rafraîchissant, de nombreuses scènes simples, mais jamais simplistes, font mouche. À lui seul, l’instant où Léo coupe un poteau de stationnement à Montréal à l’aide de sa scie à chaîne et place un cône orange afin de garer sans souci son « pick-up » bleu est la preuve de la vivacité du scénario et de l’esprit qui anime le sympathique personnage.
L’amitié de longue date de Léo avec Chabot (Steve Laplante) offre évidemment des moments rigolos, comme ce trajet vers Montréal pour aller voir et entendre Boucar Diouf animer le spectacle de la Saint-jean. Même chose pour ceux passés en compagnie d’yvon (Julien Poulin), son père protecteur.
Bref, Léo c’est du costaud sans jamais être lourd.
Les 11 épisodes de la série sont tous disponibles dès mercredi sur Club illico.