KHL : pas d’expansion en Amérique
La Ligue continentale de Russie (KHL) pourrait-elle étendre ses tentacules en Amérique ?
J’ai posé la question à l’ancien grand défenseur Vyacheslav Fetisov, personnage très actif de la communauté sportive de Russie, à l’occasion de la soirée d’intronisation des nouveaux membres du Panthéon du hockey, lundi soir, à Toronto.
Sa réponse a été sans équivoque.
« Non », a-t-il dit. On a déjà de grandes distances à parcourir dans notre pays », a-t-il expliqué.
« Il faut entre 8 et 11 heures pour se déplacer en avion entre certaines villes. Je ne vois pas comment il nous serait possible d’aller encore plus loin. »
Par contre, il n’est pas impossible que des matchs de la KHL soient présentés sur le continent nord-américain dans un avenir rapproché.
Mon collègue Réjean Tremblay a évoqué cette possibilité dans la cadre de sa série de reportages en Russie parue dans nos pages, en octobre.
Une rencontre pourrait avoir lieu au Centre Vidéotron, à Québec. Ce serait l’occasion pour la KHL de tâter l’intérêt des amateurs québécois pour son produit.
Il pourrait y avoir d’autres villes comme Hartford, Kansas City et Milwaukee.
BRODEUR ÉMOTIF
Je n’ai jamais vu Martin Brodeur aussi émotif que lors de son discours d’intronisation au Temple de la renommée. Il a eu le motton du début à la fin.
Il était au bord des larmes lorsqu’il a raconté que son regretté frère Claude l’avait sommé de retourner avec son équipe bantam à l’âge de 14 ans.
Martin St-louis avait aussi des trémolos dans la voix quand il a parlé de sa mère décédée.
« Cet honneur est pour toi », lui a-t-il dit à la fin de son allocution.
De beaux moments.