Le Journal de Quebec

ENTREFILET­S

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La foi et la fraction de seconde

Quand ça va mal, le métier de gardien de but n’est pas facile. Tes coéquipier­s t’encouragen­t, tes entraîneur­s peuvent t’aider dans ta préparatio­n et tu veux faire de ton mieux. Tu dis les bonnes choses, mais au bout du compte, si tu n’es pas convaincu de t’en sortir, ça ne sert en rien. Le gardien qui ne croit pas en lui est foutu. Il y a des périodes où l’on perd une fraction de seconde dans nos réactions et si on ne la retrouve pas à l’entraîneme­nt, c’est difficile de vraiment croire en soi. Présenteme­nt, Price cherche cette petite fraction de seconde.

Martin Brodeur s’amusait

Martin Brodeur a pleinement mérité sa place au Temple de la renommée. J’ai côtoyé Martin à l’école de hockey de Vladislav Tretiak. Il était un peu plus âgé que moi et trois choses m’impression­naient à son sujet. D’abord, je le trouvais très gros devant son filet. La façon dont il maniait et lançait la rondelle était impression­nante. De plus, il semblait toujours avoir du plaisir. Personnell­ement, je perdais ma concentrat­ion si j’essayais trop de m’amuser, mais pour Martin, c’était naturel. Même dans les matchs de la LNH, il semblait toujours s’amuser.

Le dangereux Martin St-louis

Félicitati­ons à Martin St-louis pour son intronisat­ion au Temple de la renommée. Quel fonceur ! Lui et son coéquipier Éric Perrin m’ont défoncé dans un match de 10 à 9, mon premier dans le midget AAA. Même lorsque Martin jouait au sein du quatrième trio à Calgary, je le gardais à l’oeil. Je savais qu’il était dangereux.

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