VOICI LES MEILLEURES ÉCOLES PRÈS DE CHEZ VOUS
Ces établissements, dont plusieurs accueillent beaucoup d’élèves en difficulté, s’améliorent grandement
Le top 5 de chaque région
Le top 10 du réseau public
Le top 10 du réseau privé
Une cinquantaine d’établissements secondaires, dont plusieurs accueillent une forte proportion d’élèves en difficulté, ont réussi cette année à améliorer leur classement dans le Palmarès des écoles du Journal, dominé de nouveau par des établissements privés et à vocation particulière.
« La progression d’une école est plus importante que le classement lui-même », affirme Peter Cowley, auteur de ce classement réalisé par l’institut Fraser.
Le Palmarès des écoles secondaires – qui sera publié intégralement demain dans un cahier spécial de 32 pages inséré au centre de votre Journal – est basé en grande partie sur les résultats des élèves aux examens ministériels de quatrième et cinquième secondaire.
Les écoles qui sélectionnent leurs élèves trônent généralement en tête de ce classement, comme c’est le cas pour plusieurs établissements privés et établissements publics offrant le programme d’éducation internationale.
Or, les 52 écoles qui ont gravi les échelons au cours des dernières années prouvent qu’il est possible de s’améliorer, quelles que soient les caractéristiques des élèves, souligne M. Cowley.
PIERRE-DUPUY ET JEANNE-MANCE
« Plusieurs écoles se sont améliorées de façon significative alors qu’elles accueillent une forte proportion d’élèves en difficulté. C’est vraiment remarquable », affirme-t-il.
Les écoles secondaires Jeanne-mance et Pierre-dupuy, à Montréal, font partie des écoles qui ont réussi ce tour de force : ces établissements sont en forte progression depuis cinq ans, alors qu’ils accueillent respectivement 51 % et 61 % d’élèves en difficulté.
GASPÉSIE
C’est toutefois l’école secondaire de Paspébiac, en Gaspésie, qui a connu la plus forte amélioration, étant passée du 315e rang provincial en 2013 au 83e en 2017, ce qui la place parmi les 15 meilleures écoles publiques québécoises, alors qu’aucun élève n’y est sélectionné.
« Ces écoles semblent avoir mis en place des mesures qui fonctionnent et qui pourraient en inspirer d’autres », indique Peter Cowley.
Encore une fois cette année, le Palmarès comprend deux classements permettant de faire la distinction entre les écoles publiques et privées.
Trois écoles récoltent la note parfaite de 10 : deux collèges privés, Jean-deBrébeuf et Jean-eudes à Montréal, et l’école publique d’éducation internationale de Mcmasterville (voir la liste en page 2).
Par ailleurs, dans chaque région, certaines écoles se démarquent des autres, comme le révèle le classement régional qui se retrouve en page 4.
TROUBLES D’APPRENTISSAGE
L’institut Fraser reconnaît que ce classement ne tient pas compte des facteurs qui peuvent influencer la performance académique des élèves, comme les troubles d’apprentissage.
Les élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA) sont d’ailleurs en augmentation, leur proportion étant maintenant de 26,1 %.
Ces élèves sont répartis de façon inégale dans les écoles québécoises, puisqu’ils représentent 1 % de la clientèle dans certains établissements, alors que d’autres en comptent 75 %.
C’est pourquoi il faut avant tout comparer une école par rapport à elle-même et poser plus de questions afin de comprendre ce qui explique les résultats présentés dans ce classement, précise Peter Cowley.