Facebook empêtré dans une nouvelle polémique
WASHINGTON | (AFP) Facebook s’est retrouvé empêtré hier dans une nouvelle polémique après que le New York Times a accusé le premier réseau social au monde d’avoir orchestré une campagne de dénigrement contre ses détracteurs, y compris le milliardaire philanthrope George Soros.
Dans la nuit, Facebook s’est défendu d’avoir organisé une telle campagne afin de détourner l’attention de sa gestion désastreuse de l’affaire de l’ingérence russe dans la présidentielle de 2016, à travers la plateforme aux 2,27 milliards d’utilisateurs.
La George Soros Open Society Foundation n’a pas été convaincue et a publié une lettre ouverte au ton cinglant, dans laquelle elle réclame que Facebook lance une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur cette affaire.
SCANDALES
Dans un long exposé basé sur des dizaines de sources anonymes, le New York Times a retracé mercredi soir les multiples scandales et polémiques qui ont terni l’image du réseau fondé en 2004 par Mark Zuckerberg.
L’article ne fait de révélations fracassantes ni sur l’affaire Cambridge Analytica de partage de données sensibles à l’insu des utilisateurs ni sur la campagne de désinformation par des officines russes.
Le quotidien de référence a en revanche révélé que Facebook avait fait appel à une société de relations publiques, Definers Public Affairs, pour combattre les critiques.