Les frênes abattus deviendront du mobilier urbain
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Les frênes sacrifiés à cause de l’agrile du frêne n’auront pas été abattus en vain. Leur bois servira à construire du mobilier urbain qui embellira la ville.
La Ville de Québec a annoncé hier matin, par voie de communiqué, qu’elle met sur pied un projet pour réutiliser le bois des arbres qui auront été abattus parce qu’ils étaient infestés par l’insecte ravageur.
« Bien que tous les efforts soient mis pour ralentir la propagation de l’infestation et protéger la canopée de façon à minimiser les impacts sur le paysage et sur le bien-être des citoyens, l’agrile du frêne aura des impacts indéniables au cours des prochaines années », constate la municipalité. « Ainsi, une portion du bois des frênes abattus cet automne par la Ville trouvera une seconde utilité pour être transformée en une vingtaine de pièces de mobilier urbain. »
Pour ce faire, la Ville s’est associée avec l’organisme Bois public, qui travaille en partenariat avec d’autres entreprises d’économie sociale, des entreprises d’insertion socioprofessionnelle, des coopératives et des entreprises locales.
Déjà, cet été, « une borne de recharge à motricité humaine », qui est en fait un vélo sur lequel les gens peuvent pédaler pour recharger leur téléphone cellulaire, avait été réalisée avec du bois de frêne et installée dans une place éphémère sur Cartier. L’installation se retrouve maintenant dans les Halles Cartier pour l’hiver.