Durocher reprend le collier à Bathurst
Si Mario Durocher a accepté de prendre la relève derrière le banc du Titan d’acadie-bathurst alors que l’équipe est en pleine reconstruction, c’est en grande partie à cause du directeur général Sylvain Couturier, pour qui le vénérable entraîneur éprouve « beaucoup de respect ».
Depuis mardi, Durocher est de retour dans la baie des Chaleurs, là où il avait exercé les fonctions d’entraîneur-chef du Titan 2004 à 2006 (remplacé au milieu de la saison 2005-2006). Cette fois, il reprend le chapeau abandonné par Bryan Lizotte pour des raisons familiales après seulement 21 matchs et quatre victoires.
« Ça roule », lance d’emblée l’homme de hockey de 55 ans, sans emploi dans la LHJMQ depuis la fin de saison dernière, où il épaulait Martin Bernard derrière le banc du Drakkar après avoir quitté les Foreurs au début janvier. Il a signé un contrat de trois ans.
« Sylvain, je le respecte beaucoup et c’est une bonne personne. C’est la raison principale pour laquelle j’ai accepté. C’est un bon gars de hockey. Il a réussi à gagner la coupe Memorial dans un petit marché, je lui lève mon chapeau », a souligné au bout du fil Durocher, l’un des quatre seuls entraîneurs qui comptent 500 victoires dans la LHJMQ. Réal Paiement (541), Guy Chouinard (569) et Richard Martel (589) figurent aussi au sein de ce groupe sélect.
DU TEMPS
Durocher, un ingénieur forestier de métier, veut se donner quelques semaines pour se familiariser avec ses nouveaux joueurs et son nouvel environnement. Et n’allez pas croire qu’il se considère comme le sauveur.
« Je ne changerai pas tout de A à Z. Je me donne jusqu’aux Fêtes pour acclimater tout le monde ensemble. J’ai parlé avec mes adjoints de ce qui fonctionnait et ce qui fonctionnait moins. Ce que je veux, c’est qu’on se donne une chance de gagner tous les soirs. On a quelques vétérans qui ont remporté la coupe Memorial et je veux qu’ils laissent un héritage à l’organisation. »
La possibilité de rejoindre Martel au sommet du palmarès des coachs les plus victorieux n’a pas été une motivation à reprendre le sifflet. « Du tout. Je fais ça pour les bonnes raisons. Je veux aider les joueurs à devenir des professionnels et de meilleures personnes dans la société. »
Premier test ce soir au Colisée Financière Sun Life de Rimouski contre l’océanic.