Le Journal de Quebec

Les échos de Bergie

-

Roy dans la LNH?

Mon collègue Louis Jean a révélé la semaine dernière que des équipes de la LNH s’intéressai­ent à Patrick Roy pour le poste d’entraîneur-chef de leur formation. Je me demande sincèremen­t si Patrick accepterai­t de retourner diriger dans la LNH, dans un endroit autre que Montréal ou Québec. Je ne pense pas qu’il souhaite aller ailleurs. Il a 53 ans et le loisir de choisir son prochain défi. Il est l’un des seuls entraîneur­s de hockey junior qui a le réel choix de refuser une offre de la LNH pour en attendre une meilleure. De mon côté, je persiste à croire que, si on revoit Roy dans le circuit Bettman un jour, ce sera dans l’organisati­on du Canadien ou avec les Nordiques, s’ils reviennent un jour. À Québec, les gens sont en amour avec lui, tandis qu’à Montréal les amateurs n’ont pas oublié ses exploits avec le Tricolore. Je le verrais mal aller ailleurs.

Avantage numérique

Le Canadien n’a pas hésité au cours des derniers matchs à faire des changement­s dans son alignement, surtout dans sa brigade défensive. Ainsi, les Noah Juulsen, Victor Mete ou Xavier Ouellet ont dû sauter leur tour à un moment ou à un autre parce que Claude Julien n’était pas satisfait de la tenue de ses défenseurs. Alors, peut-on m’expliquer pourquoi on ne fait pas de changement sur l’avantage numérique ? Le Canadien est pitoyable avec l’avantage d’un homme, cette saison, et on continue à s’entêter, à envoyer les mêmes joueurs à chaque fois. Le Canadien a deux trios qui fonctionne­nt à plein régime à cinq contre cinq, mais on les sépare en avantage numérique. J’aimerais comprendre la logique.

Connor Mcdavid, wow!

Heureuseme­nt que les Oilers d’edmonton comptent sur Connor Mcdavid, sincèremen­t. Chaque fois qu’ils jouent, et que j’ai une chance de regarder le match, je suis emballé par ce que je vois du 97. Parce que, avouons-le, les Oilers, dans l’ensemble, forment une très mauvaise équipe. Tout ça parce qu’ils ont le pire directeur général de la ligue, ce qui en fait donc la pire organisati­on du circuit. Mais Mcdavid trouve un moyen chaque soir de faire oublier ça en traînant littéralem­ent l’équipe sur ses épaules. Du bonbon à voir jouer.

Newspapers in French

Newspapers from Canada