Valse caquiste chez Bombardier
Le gouvernement de François Legault est un peu dur à suivre depuis l’annonce des compressions de 2500 emplois au Québec du fleuron flétri de Bombardier.
D’abord, le ministre de l’économie Pierre Fitzgibbon s’est abstenu de faire la moindre critique envers le géant qui a bénéficié d’une bouée de sauvetage de 1,3 milliard $ des contribuables québécois. Par contre, il faut saluer la rapidité avec laquelle il a réuni les acteurs de l’industrie pour tenter de replacer les travailleurs qui perdront leur emploi.
Ensuite, François Legault, en mission à Boston, a confié son pessimisme à l’égard du secteur aéronautique et de l’avenir du jet régional CRJ fabriqué à Mirabel.
OUVERT À UNE AIDE FINANCIÈRE
Pourtant, le lendemain, M. Fitzgibbon a ouvert la porte à une nouvelle aide financière de l’état pour Bombardier, à la suite d’une rencontre avec le patron Alain Bellemare, dont la cote de popularité a chuté plus bas que l’action de l’entreprise en bourse. Oui, on veut le maintien d’emplois bien rémunérés, mais attention, les Québécois en ont ras-le-bol que leur argent serve à soutenir un canard boiteux et à payer des hausses de rémunération aux big boss!