Le Journal de Quebec

Charmé par l’identité québécoise

- ALAIN BERGERON

Nikolaj Sorensen est débarqué à Montréal en décembre 2010 à l’âge de 21 ans pour y faire carrière en patinage artistique. Le Canada n’aura pas à se soucier de son sentiment d’appartenan­ce quand il lui accordera sa citoyennet­é en août 2020.

LE QUÉBEC ENCORE MOINS !

« Quand je suis arrivé au début, c’était pour la raison un peu égoïste de patiner. Mais j’ai trouvé beau, de plus en plus, à découvrir que le Québec est une petite société en Amérique du Nord, une enclave, une unité où on parle français », observe le Danois d’origine, qui détient maintenant le statut de résident permanent canadien.

« C’est dommage de voir que des immigrants arrivent ici et, non seulement ne veulent pas se mettre au français, mais on dirait qu’ils résistent. Je sais que ça provoque un débat, mais on parle français ici. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Moi, à mon arrivée, j’ai vraiment apprécié qu’il y ait une langue unique. J’ai trouvé ça cool, un peu comme au Danemark, où on parle danois. »

 ?? PHOTO AGENCE QMI SÉBASTIEN ST-JEAN ?? Nikolaj Sorensen se souvient de la réalité qu’il avait exposée à Laurence Fournier-beaudry, en 2012, lorsqu’il l’avait invitée à faire carrière avec lui. « Je sais que nous ne pourrons pas participer aux Jeux olympiques ensemble parce qu’il sera impossible pour toi d’obtenir la citoyennet­é danoise. Est-ce que ça te tente quand même ? » Six ans plus tard, leur rêve renaît en tant que Canadiens.
PHOTO AGENCE QMI SÉBASTIEN ST-JEAN Nikolaj Sorensen se souvient de la réalité qu’il avait exposée à Laurence Fournier-beaudry, en 2012, lorsqu’il l’avait invitée à faire carrière avec lui. « Je sais que nous ne pourrons pas participer aux Jeux olympiques ensemble parce qu’il sera impossible pour toi d’obtenir la citoyennet­é danoise. Est-ce que ça te tente quand même ? » Six ans plus tard, leur rêve renaît en tant que Canadiens.

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