Roussel heureux d’avoir opté pour Vancouver
VANCOUVER | Antoine Roussel n’avait jamais endossé un autre uniforme que celui des Stars dans la LNH. Après six saisons et 430 matchs à Dallas, le Français a choisi un nouveau départ avec les Canucks de Vancouver.
Les Canucks ont sorti des arguments de masse pour l’attirer en Colombie-britannique. Le 1er juillet dernier, Roussel a paraphé un contrat de quatre ans et 12 millions.
« C’est une ville magnifique, a dit le sympathique ailier de 28 ans en entrevue au Journal. J’avais déjà participé à un camp à Vancouver et j’avais eu un coup de coeur pour cette ville. J’avais reçu une invitation au camp des Canucks après ma première saison à Providence, dans la Ligue américaine, à l’automne 2011. Je me disais que si j’avais l’occasion de revenir dans cette ville, je ne me poserais pas la question. Quand j’ai signé mon contrat, cet été, je connaissais encore des gens qui travaillaient pour l’organisation des Canucks à l’époque. »
UN MARCHÉ CANADIEN
À Vancouver, Roussel doit maintenant s’adapter à une nouvelle réalité. À Dallas, les Cowboys sont rois et maîtres de la ville. Ici, les Canucks sont l’équipe la plus importante.
« Oui, il y a une bonne différence entre le Texas et la Colombie-britannique, a-t-il noté. C’est surtout au niveau des attentes et de la pression. Les partisans veulent gagner. Quand je jouais à Dallas, j’avais plus le sentiment que les gens venaient à l’aréna pour l’expérience et regarder un spectacle. La victoire était moins essentielle. Ici, les gens s’attendent à un résultat. C’est agréable de constater cette différence. Je voulais vivre l’expérience d’une ville canadienne. »
« Mais je ne me fais pas encore reconnaître à Vancouver, a-t-il poursuivi. Je dirais qu’on m’arrêtait plus dans la rue à Dallas. Je passe incognito en Colombie-britannique. Ça changera peut-être. »
FIER DE SON UTILISATION
Ralenti par les symptômes d’une commotion cérébrale, la petite peste des Canucks s’est absentée pour les quatre premiers matchs de la saison.
« Ça va plutôt bien, même si je n’ai pas eu de camp, a expliqué celui qui a quitté la France pour s’installer à Mont-tremblant avec ses parents en 2004. Ça va de mieux en mieux. J’aime mon rôle au sein de l’équipe. En ce moment, il y a plusieurs blessés. C’est assez difficile puisqu’il n’y a pas de stabilité au sein des trios. Je suis vraiment heureux de ma décision de me joindre aux Canucks. J’ai une bonne utilisation. »