Allons-nous enfin retenir la leçon avec l’exemple récent de Sico ?
Sico, une autre belle entreprise québécoise cotée à la Bourse, oeuvrant dans la fabrication de peinture, a été créée en 1937 par les frères Arthur et Irénée Sicard. Malheureusement, elle a été vendue en 2006 à la multinationale hollandaise Akzo Nobel, puis à l’américaine PPG en 2013 pour 284 millions $ : « Les “sicologues” changent d’employeur » ( Le Journal de Montréal, 6 avril 2006).
Comme c’est toujours le cas dans de pareilles ventes de nos fleurons à des étrangers, l’acheteur, de pair avec nos politiciens embrigadés, nous servent toujours les mêmes inepties : c’est bon pour le Québec, car dorénavant Sico pourra miser sur l’expertise, les ressources financières et le vaste marché dont jouit l’acheteur. Et ne vous inquiétez surtout pas, le gouvernement a obtenu des garanties blindées quant au maintien du siège social et des emplois au Québec, comme ce fut le cas récemment avec, entre autres, IAF Biochem Pharma, Cambior, Provigo, Alcan, Rona et, bien évidemment, Sico. »