Le Journal de Quebec

Une autre année record en 2019 dans l’immobilier

- PHILIPPE ORFALI

2018 sera l’année de tous les records pour le marché immobilier québécois, et l’année qui s’en vient pourrait l’être tout autant.

Après une année record en 2017, voilà que le marché immobilier québécois en remet une couche avec près de 86 000 transactio­ns, a fait savoir la Fédération des chambres immobilièr­es du Québec (FCIQ), hier.

Toutes les régions du Québec, à l’exception de Trois-rivières, ont vu le nombre de transactio­ns enregistré­es connaître une hausse, ce qui le met dans une « situation enviable » par rapport au reste du pays, selon le directeur des analyses du marché de la FCIQ, Paul Cardinal.

ZONE DE SURCHAUFFE

« On est au début d’une zone en surchauffe », observe pour sa part Hélène Bégin, économiste principale au Mouvement Desjardins.

Bien sûr, la grande région de Montréal se retrouve dans une classe à part. Non seulement les propriétés sont plus nombreuses que jamais à se vendre, mais les prix sont en hausse de façon importante, et les délais entre la mise en marché et l’acte de vente sont plus courts.

Cette performanc­e est dopée non pas par l’île de Montréal, mais bien par les banlieues de Laval et de la Rive-sud, où les hausses peuvent atteindre jusqu’à 12 %, souligne M. Cardinal.

PLUS CALME À QUÉBEC

Contrairem­ent à ce qui se passe dans la métropole, on est loin de la surchauffe dans la région de Québec.

« C’est comme une marche tranquille, depuis quelques années », dit Paul Cardinal. « En 2019, ça va continuer avec une petite progressio­n du nombre de ventes et de la valeur des ventes. Mais on est encore dans un marché à l’avantage des acheteurs. »

À quoi peut-on s’attendre en 2019? « L’année va commencer sur les chapeaux de roue, tandis qu’on va connaître un automne un peu moins dynamique », dit-il, expliquant cette réalité par la hausse des taux d’intérêt, notamment. La FCIQ s’attend à une augmentati­on des prix de l’ordre de 3 %.

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