Le Journal de Quebec

L’heure est à la revanche

Clément Lebreux veut venger le revers de l’an dernier

- Richard Boutin l Rboutinjdq

Clément Lebreux est revenu au jeu pour ce match.

À la retraite après la conquête de la coupe Vanier 2016 pour amorcer un diplôme d’études profession­nelles, le plaqueur du Rouge et Or de l’université Laval a pris les bouchées doubles depuis janvier dernier afin de retrouver son admissibil­ité qui lui permettrai­t de disputer sa dernière saison.

« Je suis revenu pour ce match, a résumé Lebreux. Même si je n’étais plus avec l’équipe l’an dernier, la défaite contre Western m’a touché et a été l’élément déclencheu­r de ma décision de sortir de ma retraite. »

MONTAGNES RUSSES

Son retour a été parsemé d’embûches. « La saison et la saison morte ont été tumultueus­es, a illustré le produit des Cheetahs de Vanier. Je n’ai pas connu la saison souhaitée, mais j’ai profité de chaque moment. De toute façon, c’est le dernier match qui est le plus important. »

Invité au Défi Est-ouest en mai dernier, Lebreux a raté le match d’étoiles réunissant les plus beaux espoirs du prochain repêchage de la LCF en raison d’une fracture au gros orteil.

Une mononucléo­se après le match à Montréal face aux Carabins le 8 septembre lui a fait rater trois rencontres.

Lebreux n’était pas au bout de ses peines puisqu’il s’est blessé au dos à la Coupe Dunsmore face aux Bleus.

Il a ainsi raté la Coupe Uteck, samedi dernier, face aux X-men de St. Francis Xavier.

« Des hauts et des bas, c’est ça la vie », a-t-il philosophé, hier, après avoir participé à son premier entraîneme­nt depuis sa blessure au dos.

« Malgré tout ce que j’ai vécu, je me sens bien et mon niveau de jeu est élevé, a-t-il souligné. Mon cardio et ma forme sont là. Contre Montréal, je me suis blessé sur un jeu qui ne comptait même pas puisque les Carabins avaient demandé un temps d’arrêt. Vendredi dernier, j’avais de la misère à me coucher sur la table du physiothér­apeute. Mes mouvements sont revenus fluides, dimanche, et je me sentais bien, aujourd’hui (hier). »

« MON GENRE DE MATCH »

Le gaillard de 6 pi 4 po et 296 livres se retrouvera dans son élément face à la puissante attaque terrestre des Mustangs et à leur grosse ligne offensive.

« C’est mon genre de match, a-t-il indiqué. Ça va être physique. Leur ligne offensive est pas mal parmi les meilleures, mais notre ligne défensive aussi. Ça va prendre un travail d’équipe. »

Vincent Desjardins est très heureux de retrouver Lebreux à ses côtés.

« Clément est un pilier au centre de notre ligne, a indiqué le plaqueur étoile. Samuel [Maranda-bizeau] a connu une belle progressio­n. Dan [Basambombo] a connu une saison du tonnerre. Nous avons de très bons secondeurs avec Kean [Harelimana] et Frédéric Pongo. »

« Nous avons été dominés physiqueme­nt l’an dernier, de poursuivre Desjardins, mais ça ne sera pas la même chose cette année. »

« Il n’y a pas de cachette qu’on s’était fait brasser, mais ce n’était pas à l’image de notre équipe et de notre saison. Chapeau à Western pour leur performanc­e, mais nous avons une crotte sur le coeur à chaque fois qu’on regarde la partie de l’an dernier. Marc-antoine Varin et Cédric Lussier étaient blessés. Nous avions aussi des joueurs de ligne blessés et des secondeurs peu expériment­és. »

HISTOIRE DIFFÉRENTE

Même si le Rouge et Or n’a accordé qu’un point en trois parties depuis le début des séries éliminatoi­res, Desjardins est pleinement conscient que ça ne veut plus rien dire et, surtout, que l’opposition n’était pas à la hauteur à chaque match.

« Western représente notre plus grand défi et la meilleure offensive que nous allons affronter cette année, a résumé le produit du CNDF. Depuis qu’on sait que la Coupe Vanier sera présentée à Québec, la date est encerclée sur notre calendrier même si on ne voulait pas regarder trop loin. C’est le scénario idéal de retrouver Western. »

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