Labeaume veut faire travailler des jeunes Nantais à Québec
NANTES | Le maire de Québec et la mairesse de Nantes se sont entendus, hier, pour jeter les bases d’un nouveau programme visant à permettre à de jeunes Français sans emploi d’apprendre un métier dans la Belle Province.
Régis Labeaume a été accueilli à bras ouverts à l’hôtel de ville de Nantes par la mairesse Johanna Rolland, qu’il connaissait déjà très bien.
Les deux villes, sans être jumelles, collaborent déjà sur plusieurs fronts depuis une dizaine d’années. Mme Rolland avait notamment piloté une délégation de près de 200 personnes, en 2016, dans le cadre de la Semaine numérique à Québec.
« Ce que j’ai proposé à Johanna, c’est qu’on puisse inviter des jeunes Nantais à vivre une première expérience de travail à Québec, qu’ils soient formés ou non, parce qu’on a besoin de tout. On va se tricoter un programme », a exposé le maire de Québec à l’issue de cette rencontre, rappelant à quel point la pénurie de main-d’oeuvre est criante dans la capitale.
AVANTAGEUX
« On va les ramener ici (en France), qualifiés. C’est un partenariat gagnant-gagnant. Moi, je crois beaucoup à la coopération entre les villes », a renchéri Mme Rolland à ses côtés. Le taux de chômage dans la région des Pays de la Loire – autour de 7 ou 8 % – est pourtant l’un des plus bas de toute la France.
« On est la métropole en France qui a le plus faible taux de chômage, mais on a une attention particulière chez les jeunes, notamment chez les jeunes des quartiers populaires, donc là aussi, c’est quelque chose d’intéressant pour nous », a ajouté la mairesse de Nantes.
Avant de se fixer un objectif, les critères de ce programme à venir devront d’abord être précisés, ont-ils tous deux convenu.
MARCHÉ DE NOËL
En soirée, le maire de Québec a ensuite participé à la grande illumination du centre de Nantes et au lancement de la 21e édition du Marché de Noël, à l’invitation de Mme Rolland.
Accompagné de nombreux dignitaires, Régis Labeaume a pu rencontrer plusieurs exposants – dont un homme et une femme du Québec – et déguster un verre de vin chaud, non pas sous la neige, mais bien sous la pluie, à une température nettement plus clémente qu’au Québec.