Enquête sur la mort suspecte d’un bébé de deux mois
Une enquête a été lancée après la mort suspecte d’un nourrisson de deux mois, sur une réserve innue de la Côte-nord.
Les circonstances entourant le décès du petit garçon demeurent nébuleuses.
Le drame s’est produit le 13 novembre dans la petite communauté de 800 personnes de Nutashkuan, à quelque 330 kilomètres à l’est de Sept-îles.
Le coroner Bernard Lefrançois est chargé de l’affaire.
La Sûreté du Québec (SQ) a confirmé être intervenue la même date dans cette réserve pour venir en aide à un poupon en difficulté respiratoire.
Les paramédicaux ont tenté de réanimer le bébé pendant de nombreuses minutes à leur arrivée sur place.
Le petit a ensuite été transféré à l’hôpital de Havre-saintPierre, où son décès a été constaté, a-t-on appris.
AUTOPSIE
Une autopsie a été pratiquée sur le corps du bébé. Des sources ont indiqué au Journal que le cerveau aurait été expertisé.
La thèse du syndrome du bébé secoué n’est pas écartée par les policiers, selon nos informations.
Une délégation de policiers et d’enquêteurs de la Sûreté du Québec ont été aperçus sur la réserve, à la suite du décès.
La SQ s’est limitée à mentionner que « la division des enquêtes sur les crimes majeurs, coordonnée par le service des crimes contre la personne, enquête sur la mort d’un enfant de deux mois », a précisé Hugues Beaulieu, porte-parole du corps de police.
COMMUNAUTÉ « ATTERRÉE »
Au Centre de santé et de services sociaux Tshukuminu Kanani, le responsable des services de première ligne, Jacques-yves Lebel, a affirmé que toute la communauté est « atterrée » par ce drame.
Il souligne que l’affaire soulève énormément de spéculations sur les causes de la mort du poupon.
Lorsque jointes par Le Journal, la mère et la grand-mère du tout-petit ont refusé de discuter. Si vous avez des informations à nous transmettre en lien avec cet événement, communiquez avec notre journaliste à isabelle.tremblay@ quebecormedia.com.