Le CHU de Québec présente ses mesures temporaires
Le CHU de Québec a présenté hier ses mesures temporaires afin d’offrir des services aux patients de la clinique externe de soins palliatifs oncologiques de l’hôtel-dieu de Québec.
Ces mesures ont été prises à la suite de la suspension des services externes en soins palliatifs de l’hôtel-dieu de Québec, annoncée la semaine passée. Cette suspension est la conséquence d’un manque d’effectifs médicaux.
« Plusieurs mesures de compensation et de réorganisation ont été mises en place pour maintenir les services offerts. Malgré cela, l’équipe médicale est à bout de souffle et n’est plus en mesure de maintenir le rythme », indique Lucie Grenier, présidente-directrice générale par intérim du CHU de Québec. L’organisation du CHU a donc dû trouver d’autres solutions pour ses patients en clinique externe, soit 92 patients.
Dans les mesures temporaires présentées, on retrouve l’offre de suivis téléphoniques avec une infirmière pivot en oncologie ou spécialisée en soins palliatifs, l’accès à un pharmacien pour l’ajustement de médication, l’accès aux ressources de première ligne, comme les supercliniques, les suivis à domicile et les suivis par des médecins de famille ou des spécialistes. Selon Mme Grenier, 78 des 92 patients de la clinique externe sont suivis par leur médecin spécialiste. « De ce nombre, 51 sont présentement en traitement actif », précise-t-elle.
AUSSI LONGTEMPS QUE NÉCESSAIRE
Le président-directeur général du CIUSSS de la Capitale-nationale a indiqué, pour sa part, que cinq patients concernés n’avaient pas de médecin de famille ni de spécialiste. « Cette semaine, nous avons mis ça en priorité et quatre patients ont eu un médecin désigné », lance-t-il, ajoutant que le patient restant devrait, lui aussi, avoir un médecin désigné incessamment. Des démarches sont d’ailleurs en cours avec le guichet d’accès aux médecins de famille pour affecter des médecins aux patients concernés.
Ces mesures temporaires seront là tant et aussi longtemps que nécessaire. Mme Grenier n’a pas été en mesure de spécifier quand la situation se réglerait. « Ce sont sept médecins qui sont nécessaires pour rouvrir les soins à temps complet », indique-t-elle.
M. Delamarre a, pour sa part, évoqué le PREM (plan régional d’effectifs médicaux) de 2019, qui apportera 35 nouveaux médecins dans la région. « On espère que ça va aider à améliorer la situation », termine-t-il.