Le Journal de Quebec

Le CHU de Québec présente ses mesures temporaire­s

- CATHERINE BOUCHARD

Le CHU de Québec a présenté hier ses mesures temporaire­s afin d’offrir des services aux patients de la clinique externe de soins palliatifs oncologiqu­es de l’hôtel-dieu de Québec.

Ces mesures ont été prises à la suite de la suspension des services externes en soins palliatifs de l’hôtel-dieu de Québec, annoncée la semaine passée. Cette suspension est la conséquenc­e d’un manque d’effectifs médicaux.

« Plusieurs mesures de compensati­on et de réorganisa­tion ont été mises en place pour maintenir les services offerts. Malgré cela, l’équipe médicale est à bout de souffle et n’est plus en mesure de maintenir le rythme », indique Lucie Grenier, présidente-directrice générale par intérim du CHU de Québec. L’organisati­on du CHU a donc dû trouver d’autres solutions pour ses patients en clinique externe, soit 92 patients.

Dans les mesures temporaire­s présentées, on retrouve l’offre de suivis téléphoniq­ues avec une infirmière pivot en oncologie ou spécialisé­e en soins palliatifs, l’accès à un pharmacien pour l’ajustement de médication, l’accès aux ressources de première ligne, comme les superclini­ques, les suivis à domicile et les suivis par des médecins de famille ou des spécialist­es. Selon Mme Grenier, 78 des 92 patients de la clinique externe sont suivis par leur médecin spécialist­e. « De ce nombre, 51 sont présenteme­nt en traitement actif », précise-t-elle.

AUSSI LONGTEMPS QUE NÉCESSAIRE

Le président-directeur général du CIUSSS de la Capitale-nationale a indiqué, pour sa part, que cinq patients concernés n’avaient pas de médecin de famille ni de spécialist­e. « Cette semaine, nous avons mis ça en priorité et quatre patients ont eu un médecin désigné », lance-t-il, ajoutant que le patient restant devrait, lui aussi, avoir un médecin désigné incessamme­nt. Des démarches sont d’ailleurs en cours avec le guichet d’accès aux médecins de famille pour affecter des médecins aux patients concernés.

Ces mesures temporaire­s seront là tant et aussi longtemps que nécessaire. Mme Grenier n’a pas été en mesure de spécifier quand la situation se réglerait. « Ce sont sept médecins qui sont nécessaire­s pour rouvrir les soins à temps complet », indique-t-elle.

M. Delamarre a, pour sa part, évoqué le PREM (plan régional d’effectifs médicaux) de 2019, qui apportera 35 nouveaux médecins dans la région. « On espère que ça va aider à améliorer la situation », termine-t-il.

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