Le Journal de Quebec

Grenade à la main, il exige une rencontre à l’élysée

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RENNES | (AFP) Un forcené vêtu d’un gilet jaune et tenant à la main une grenade, qui pourrait être lacrymogèn­e, a demandé hier que les « gilets jaunes » soient reçus à l’élysée, dans le stationnem­ent d’un centre commercial d’angers, a-t-on appris de sources concordant­es.

Le RAID de Rennes et une équipe de déminage de Nantes étaient sur place, selon la préfecture, confirmant une informatio­n de BFMTV.

L’alerte a été donnée à 16 h 45. « Les forces de l’ordre, immédiatem­ent prévenues, se sont rendues sur place et ont activé un périmètre de sécurité. Toutes les personnes présentes ont pu être écartées et sont hors de la menace de l’individu », a précisé la préfecture du Maine-et-loire.

L’homme « est tout seul et a dans les mains un objet qui ressemble à une grenade lacrymogèn­e. Le directeur départemen­tal de la sécurité publique négocie avec lui », a déclaré le procureur de la République d’angers Yves Gambert.

« Il revendique que les gilets jaunes soient reçus à l’élysée », a ajouté le magistrat.

L’homme, âgé d’une cinquantai­ne d’années et connu des services de police, « parle d’explosifs » et détient « des sacs », selon la police.

MANIFESTAN­TS EN PRISON

Par ailleurs, trois « gilets jaunes » ont été condamnés hier à des peines allant jusqu’à 18 mois de prison ferme, sans mandat de dépôt, par le tribunal correction­nel de Reims pour des violences, notamment sur une policière, lors d’un barrage filtrant.

Samedi vers 16 h, avenue de Champagne à Reims, une voiture conduite par un étudiant de 22 ans accompagné de sa mère était en train de redémarrer lorsque l’un des prévenus a cassé d’un coup de poing la vitre avant du côté du conducteur, qui a été blessé à l’arcade sourcilièr­e.

Une policière chargée de prendre des photos de la manifestat­ion s’est dirigée vers la voiture arrêtée lorsqu’un autre prévenu, arrivé dans son dos, lui a arraché violemment son appareil photo, provoquant sa chute sur le poignet et une fracture.

La vidéo de la scène, tournée par un autre policier, a été diffusée à l’audience en comparutio­n immédiate.

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