Une expérience précieusece face aux Mustangs
Le secondeur Kean Harelimana a appris dans la défaite de 2017 à la Coupe Vanier
Partant dès sa première saison, Kean Harelimana estime qu’il sera mieux outillé pour se frotter au puissant front offensif des Mustangs.
« L’expérience acquise l’an dernier va m’être vraiment utile, a souligné le secondeur de 2e année du Rouge et Or de l’université Laval. À ma première Coupe Vanier, je ne savais pas à quoi m’attendre. Je pensais au gros show et j’ai voulu trop en faire. Notre équipe est à maturité et nous avons appris de ce match. Nous avons encore la défaite sur le coeur. »
Depuis quelques semaines, Harelimana connaît les meilleurs moments de sa saison. « J’ai atteint mon maximum au bon moment, a souligné le produit des Cheetahs de Vanier qui a été choisi joueur défensif par excellence au pays lors de la dernière semaine. Je devrai éviter d’en faire plus qu’à l’habitude. »
« Notre front défensif sera très occupé, mais Marc (Fortier) a préparé un très bon plan de match, poursuit Harelimana. Notre front est plus lourd que l’an dernier. Dan (Basambombo) et moi, nous sommes polyvalents. On peut aussi bien défendre la course que se retrouver dans l’espace en couverture. »
UN PARTISAN DE PLUS
Kean pourra compter sur un partisan qui l’encouragera sans toutefois se vêtir aux couleurs de l’équipe. Secondeur étoile des Carabins de l’université de Montréal, Brian sera au PEPS pour appuyer son frère.
« Il ne s’habillera pas en rouge, a précisé Kean, mais il m’appuiera sourire en coin. » Croisé à la soirée des étoiles où il a été élu sur la première constellation, jeudi au Centre Vidéotron, Brian a confirmé sa présence au match pour appuyer son frangin.
Les deux équipes se sont entraînées hier à l’extérieur, pour la première fois de la semaine. Du côté du Rouge et Or, tous les joueurs étaient présents contrairement à ce qui se fait habituellement la veille des parties où seulement les 48 joueurs en uniforme sont en action.
« C’est le fun que tout le monde ait été présent, a indiqué l’ailier rapproché Alexandre Savard. De l’extérieur, les gens oublient les joueurs qui ne sont pas habillés, mais ils contribuent autant au succès de l’équipe. Ils ont leur place. »
Le Rouge et Or a couché à l’hôtel, hier, pour vivre au rythme de la Coupe Vanier. Pour les Mustangs, il était important de fouler le terrain au moins une fois avant le grand jour. « Ça va être différent la journée du match parce que la neige risque de fondre, a souligné l’entraîneur-chef Greg Marshall, mais on voulait toucher au terrain. »
AVANTAGE DU TERRAIN
Conscient que le Rouge et Or profite d’un avantage en accueillant le match ultime à la maison, Marshall ne s’en offusque pas. « Je comprends que c’est un avantage pour Laval, a indiqué l’entraîneur par excellence au pays et lauréat du trophée Frank Tindall, mais ils ont pris le risque de soumettre leur candidature en ne sachant pas si l’équipe allait se qualifier. À Western, je ne suis pas certain qu’on serait prêt à prendre ce risque, sachant qu’on perdrait de l’argent si on n’était pas du match. Laval a pris tous les risques. »
C’est la cinquième fois que Laval est l’hôte de la Coupe Vanier et la 3e où le Rouge et Or est de la distribution après 2010 et 2013 où il était sorti victorieux.