EN RAFALE
COUPE VANIER
Je me suis demandé, dans les jours précédant l’entrevue avec M. Tanguay, si ce n’était pas une erreur d’avoir prévu le tout dans la semaine de la Coupe Vanier, compte tenu de l’horaire chargé qui risquait d’en découler.
L’événement était présenté hier après-midi au PEPS de l’université Laval, où le Rouge et Or, dont M. Tanguay est le président, y affrontait les Mustangs de Western.
« Les coachs et les joueurs ne sont pas en vacances, et le comité organisateur travaille fort, mais pour nous autres, la semaine de préparation de la Coupe Vanier, c’est la plus belle semaine, dit-il. On sort du bureau, on profite des activités, et là, le faire chez nous, c’est une ambiance différente, mais je voulais absolument la refaire ici quelques fois, pour les partisans, et surtout qu’on a une équipe à maturité avec plusieurs joueurs qui sont avec nous depuis quatre ou cinq ans. »
La Coupe Vanier sera également présentée à Québec l’an prochain.
COLONEL HONORAIRE
Après huit ans, Jacques Tanguay a terminé cet été son mandat comme colonel honoraire avec les Voltigeurs de Québec.
« Ç’a été un mandat que j’ai trouvé vraiment fantastique, s’exclame-t-il. La discipline, la qualité qui est là, c’est impressionnant. J’ai adoré le temps que j’ai passé avec eux, et je vais continuer de les supporter, car je trouve qu’ils ont une attitude extraordinaire, avec une belle intensité et un sentiment de devoir. »
La majorité des réservistes, qui peuvent être appelés à partir en missions, ont des emplois prenants à l’extérieur, mais demeurent très impliqués. Au fait, comment devient-on colonel honoraire ?
« On se le fait offrir, à titre d’aide, de soutien pour le régiment », répond M. Tanguay. Chacun de ces régiments fait en effet face à de multiples défis, tant au niveau de sa subsistance que de la défense de ses intérêts – ce qui s’est avéré particulièrement exact avec le feu qui a ravagé le Manège militaire où il évoluait – et pour faire connaître son histoire.