Le Journal de Quebec

Une autre victoire pour Three Days Grace

La formation ontarienne était en vedette au Centre Vidéotron Les Mustangs de l’université Western n’ont pas réussi à mettre la main sur la Coupe Vanier, mais leurs compatriot­es ontariens de la formation Three Days Grace ont quitté la Vieille Capitale ave

- YVES LECLERC

Le quatuor originaire de Norwood, une ville située à quelques heures de route de l’université ontarienne, subit très rarement la défaite lorsqu’il est de passage à Québec et dans les environs. On peut même dire, sans trop se tromper, qu’il a une fiche parfaite.

Et hier, il s’agissait pour le chanteur Matt Walst, son frère, Bras, le bassiste, le guitariste Barry Stock, avec son énorme barbe, et le batteur Neil Sanderson d’une toute première visite au Centre Vidéotron, après plusieurs passages à Québec.

Un Centre Vidéotron en configurat­ion réduite, où il y avait environ entre 4000 et 5000 spectateur­s.

Il s’agissait d’un retour à Québec, depuis leur visite au Festivent en 2016 et la parution de leur sixième album studio intitulé Outsider, lancé en mars dernier.

Le quatuor s’est amené sur scène au son de Livin’ on a Prayer de Bon Jovi, avec le refrain chanté par le public, poing dans les airs et a lancé la soirée avec The Mountain, suivi du succès Home, que l’on retrouve sur le premier album.

« Nos plus gros concerts au Canada sont toujours à Québec. On aime venir ici. Et c’est parce que nous savons que vous aimez la vie » , a lancé le chanteur Matt Walst avant d’entamer The Good Life.

La recette de Three Days Grace est toute simple. Des mélodies, des chansons accrocheus­es que l’on peut chanter, une attitude rock et de l’énergie en masse.

Tous les gros hits étaient là avec Pain, Just Like You, Animal I Have Become, Painkiller, Never Too Late et I Hate Everything About You, tous chantés par le public. Les gens se sont levés dès la toute première chanson et ils le sont demeurés jusqu’à la fin.

SPECTACULA­IRE JERICHO

Lorsque la formation qui ouvre la soirée joue avec énergie et conviction, mérite une ovation et que le public scande son nom, on sait que la soirée a de très bonnes chances d’être réussie.

Et c’est ce qu’a fait la formation américaine Fozzy avec, en tête, le lutteur Chris Jericho derrière le micro.

Débarquant sur les planches, tel un conquérant, Jericho n’a pas niaisé avec la puck. Chapeau sur la tête, foulard dans le cou, tel un Steven Tyler avec de gros bras, le chanteur sait comment allumer une foule.

« Ça fait 19 mois que nous sommes sur la route et c’est la première fois qu’on vient à Québec. Qu’estce qu’on attendait ? », a-t-il lancé, sous l’approbatio­n du public scandant « Fozzy, Fozzy, Fozzy ».

Durant Burn Me Out, une quinzaine de fans ont été invités à monter sur scène, immortalis­ant, téléphone à la main, ce moment unique. Le guitariste Rich Ward tournoyant autour d’une « fan » en jouant de la guitare.

Durant Elevator, qui a suivi, Matt Walst, chanteur de Three Days Grace, a rejoint Chris Jericho sur scène.

L’INTENSITÉ DE NOTHING MORE

Johnny Hawkins et les Texans de Nothing More ont ensuite saisi le relais et poursuivi avec la même intensité. La musique de la formation de San Antonio est complexe et rentre-dedans.

Pieds et torse nus, le chanteur, totalement possédé par la musique, s’est installé derrière une espèce de module où l’on retrouve des percussion­s, des éléments de batterie et un échantillo­nneur.

Un module hydrauliqu­e qui se déploiera durant la reprise de First of The Year de Skrillex, soulevant le chanteur dans les airs. Un module où le guitariste Mark Vollelunga, le bassiste Daniel Oliver et le chanteur se sont exécutés, à trois, sur la même guitare.

Une solide prestation qui leur a certaineme­nt amené, encore, de nouveaux admirateur­s.

 ?? PHOTO DIDIER DEBUSSCHÈR­E ?? Le groupe canadien Three Days Grace a fait lever la foule, hier soir, au Centre Vidéotron.
PHOTO DIDIER DEBUSSCHÈR­E Le groupe canadien Three Days Grace a fait lever la foule, hier soir, au Centre Vidéotron.

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