Le Journal de Quebec

DÉFAITE CRÈVE-COEUR

Le Canadien s’incline 3 à 2 contre les Bruins

- JONATHAN BERNIER

On ne reverra jamais autant de haine entre les Bruins et le Canadien que dans les années 1970 et 1980. Mais hier, les deux formations se sont livré un duel typique de la rivalité qui les habite.

Bousculade après le sifflet, mises en échec nombreuses et coups en bas de la ceinture. Tout y était. Et bien qu’ils étaient privés de Patrice Bergeron, Zdeno Chara, Charlie Mcavoy et Brandon Carlo, les Bruins sont parvenus à quitter le Centre Bell avec un gain de 3 à 2.

C’est John Moore, avec son premier de la saison qui a scellé le débat avec moins de trois minutes à écouler au troisième engagement. Jonathan Drouin se trouvait alors au cachot pour avoir porté son bâton au visage de David Backes.

L’attaquant du Canadien a pris le blâme en rentrant au banc. Il s’en voulait, même s’il s’agissait d’un geste involontai­re.

«Il s’en venait vers moi. Je ne voulais pas le frapper au visage», a-t-il déclaré.

UNE MALCHANCE

Dommage pour Drouin qui avait connu un bon match. Drouin avait été à l’origine de la remontée de sa formation. Avec le Canadien en recul de deux buts, il a débordé Torey Krug sur sa droite avant de déjouer Tuukka Rask entre les jambières.

«Jo a joué exactement le match qu’il devait jouer. Ça fait partie du hockey d’écoper de punition. Il n’y a personne dans ce vestiaire qui va le pointer du doigt», a défendu Brendan Gallagher.

Tomas Tatar, lors d’une punition à David Pastrnak, était parvenu à créer l’égalité à mi-chemin du troisième vingt.

Le Canadien a maintenant subi quatre revers de suite, dont deux en temps réglementa­ire.

David Backes et Jake Debrusk ont été les autres buteurs des Bruins.

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