L’essence à son plus bas depuis un an
Le litre de carburant passe sous la barre de 1,10 $ dans la région de Québec
Le prix de l’essence à la pompe a atteint un creux inégalé en plus d’un an, hier, dans plusieurs régions du Québec, alors que de nombreux automobilistes pouvaient faire le plein avec le litre de carburant sous la barre de 1,10 $.
« On ne peut pas dire [que] c’est une aubaine, mais ce n’est quand même pas si pire. On retourne à ce qu’on voyait à la fin 2017 », observe Pierre-olivier Fortin, porte-parole de Caa-québec.
Si plusieurs facteurs font fluctuer le cours du pétrole et, de ce fait, le prix à la pompe, la demande moins grande lors de la présente période de l’année ainsi que la valeur relativement faible du baril de pétrole poussent les prix à la baisse, estime M. Fortin.
Le prix du baril de Brent a notamment chuté de plus de 25 $ depuis le début du mois d’octobre, alors qu’il se négociait à 59,28 $ hier. À la pompe, comparativement au mois d’octobre, cette dégringolade des cours du pétrole s’est traduite en une baisse de 14 cents par litre à Québec, de 11 cents à Montréal et de 19 cents à Saguenay, selon les données du site Gasbuddy.
La spéculation boursière et la production mondiale, qui est élevée à l’heure actuelle, sont d’autres éléments à considérer, évoque le porte-parole de Caa-québec. « Le moindre facteur d’influence peut avoir un effet sur les prix », dit-il, évoquant le fait que les prix les plus élevés sont normalement constatés durant l’été en raison de la demande plus forte. « Je ne vois pas de raison que le prix remonte au cours des prochains mois », ajoute-t-il.
« MARCHÉ COMPÉTITIF »
Les automobilistes de la région de la Capitale-nationale détiennent un avantage sur le reste des Québécois, souligne Pierre-olivier Fortin.
« Le marché de l’essence à Québec est très, très compétitif. Les marges sont plus petites », note-t-il, en plus des taxes plus gourmandes imposées aux automobilistes de la région métropolitaine.