Le Journal de Quebec

Un recruteur des Capitals fait des heureux à Québec

Martin Pouliot a eu la chance de pouvoir apporter la coupe Stanley Beauport hier

- RICHARD BOUTIN

Martin Pouliot a eu droit à sa journée avec la coupe Stanley, hier. Recruteur avec les Capitals de Washington depuis 21 ans, dont les cinq dernières dans le dépistage chez les profession­nels, Pouliot a vécu les hauts et les bas de la formation de la capitale américaine.

« On court après ça depuis 21 ans, a résumé Pouliot, qui avait aussi apporté le précieux bijou qui témoigne de la victoire des Caps d’une valeur de 35000 $ américains. J’ai vécu plus de frustratio­ns que de joies au fil des ans, mais c’était notre tour. Les recruteurs, on ne compte pas de buts et on ne fait pas de passes, mais on fait des réunions pour trouver des joueurs qui vont faire la différence et nous permettron­t de gagner. Et parfois, on se trompe. On l’a méritée, la coupe, et le plaisir est aussi grand que pour un joueur. »

Pouliot était reconnaiss­ant à l’égard du propriétai­re Ted Leonsis, qui lui a permis de vivre une journée de rêve et de partager le précieux trophée avec ses proches.

« Le proprio a été super gentil parce que ce n’est pas toutes les équipes qui offrent cette opportunit­é à leurs recruteurs, a-t-il raconté. La tournée va se terminer à la mi-décembre. Mon nom se retrouve sur la coupe. Ce n’est pas tous les recruteurs qui ont eu droit à ce privilège. Les plus anciens ont été récompensé­s. Mon nom se retrouve au-dessus de celui d’alex Ovechkin. »

SACRIFICES

Pouliot se souvient encore très bien des moments où il a soulevé la coupe Stanley sur la glace à Las Vegas après la conquête historique des Capitals.

« Quand tu brandis la coupe au bout de tes bras pendant 20 secondes, il y a une poussée d’adrénaline incroyable, a-t-il exprimé. En soulevant la coupe, j’ai pensé à mes parents et mes enfants. J’ai un boulot incroyable, mais ce n’est pas évident pour la famille quand je me retrouve continuell­ement sur la route. Ça demande des sacrifices. »

Comment un recruteur peut-il passer 21 ans au sein de la même organisati­on? « Il y a eu de la stabilité à Washington, a-t-il expliqué. George Mcphee a été là pendant 15 ans et Brian Maclellan est en poste depuis cinq ans. Je suis bien avec les Capitals et je n’ai pas l’intention de changer d’employeur, ce que j’aurais dû faire quand j’ai quitté les Alouettes de Charlesbou­rg au profit des Diamants de Québec dans la LBJEQ. On prend des décisions et on doit vivre avec nos choix. »

NOUVEAU CONTRAT

Quels sont les choix de repêchage ou les acquisitio­ns dont il est le plus fier ? « Avec Matt Bradley, on a poussé fort pour obtenir Lars Eller. Michal Kempny est une autre belle acquisitio­n. Dans l’amateur, les choix de Mathieu Perreault et Johnny Oduya m’ont donné de la crédibilit­é parce que ce fut des choix de 6e et 7e ronde. »

Pouliot vient de parapher un nouveau pacte de trois ans avec les champions de la coupe Stanley. Il vient aussi d’apposer sa signature au bas d’un contrat de quatre ans avec les Voyageurs de Saguenay, où il s’est pointé en soirée pour compléter sa tournée avec le trophée.

 ?? PHOTOS DIDIER DEBUSSCHÈR­E ET D’ARCHIVES ?? Le recruteur des Capitals, Martin Pouliot, était de passage au Centre sportif Marc-simoneau hier avec la coupe Stanley où il a convié les gens de Québec à venir l’admirer de près. En mortaise, il est accompagné d’alexander Ovechkin (au centre) ainsi que de Steve Richmond (à gauche), de l’organisati­on des Caps, lors de leur conquête en juin dernier.
PHOTOS DIDIER DEBUSSCHÈR­E ET D’ARCHIVES Le recruteur des Capitals, Martin Pouliot, était de passage au Centre sportif Marc-simoneau hier avec la coupe Stanley où il a convié les gens de Québec à venir l’admirer de près. En mortaise, il est accompagné d’alexander Ovechkin (au centre) ainsi que de Steve Richmond (à gauche), de l’organisati­on des Caps, lors de leur conquête en juin dernier.

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