Tous les espoirs sont permis
La course des tuques obtiendra-t-elle le même succès que La guerre des tuques 3D, qui avait amassé 3,4 millions de dollars aux guichets en 2015 ?
Chose certaine, le tapis rouge qui précédait la projection du film animé, hier, a créé un grand engouement et causé de vives bousculades au quatrième étage du Cinéplex Odéon Quartier Latin, parce que trop populaire avec ses 1400 convives, invités VIP et gagnants de concours.
Le rendez-vous avait d’abord été planifié à l’extérieur, mais, température pluvieuse oblige, l’événement s’est tenu à l’intérieur du cinéma.
Les Hélène Bourgeois-leclerc, Mehdi Bousaidan, Ludivine Reding, Mariloup Wolfe, Catherine Trudeau et Nicholas Savard L’herbier, qui prêtent leurs voix aux personnages de La course des tuques, ont foulé un tapis rouge achalandé, au bout duquel trônaient des figurines grandeur nature des protagonistes de l’histoire.
Les chanteurs qui interprètent les différents morceaux de la trame sonore, dont Corneille, Alexe, les Cool Kids, Étienne Cousineau et Ludovick Bourgeois, ont également pris part à l’événement.
THÉMATIQUES UNIVERSELLES
Dans La course des tuques, François-les-lunettes (Hélène Bourgeois-leclerc) se mesure à un adversaire de taille, le nouveau venu Zac (Mehdi Bousaidan), jeune prétentieux qui n’hésite pas à tricher lors d’une course, avec l’appui de sa cousine Charlie (Ludivine Reding). Piqué dans son orgueil, François réclamera une revanche. Le combat enneigé sera alors rude pour accéder à la victoire.
« Le premier film avait touché un vaste public, mais c’est encore plus large, cette fois-ci, a observé Mariloup Wolfe. Ce sont des thématiques universelles, de la famille, de l’amitié, qui sont abordées, ce qui fait que ça touche une grande masse. »
Les réactions d’enfants devant les idées soumises lors de « focus groups » laissaient présager une réussite pour la mouture en trois dimensions du classique de Rock Demers et, donc, une demande pour un deuxième chapitre.
« La barre était déjà haute avec le premier film, parce qu’il fallait s’assurer que les ‘‘fans’’ allaient suivre. On l’a fait avec beaucoup de doigté la première fois, et on a utilisé le même soin cette fois. On a fait très attention à la mémoire que les gens avaient de La guerre des tuques. On a gardé les mêmes valeurs. Dans le deuxième, on avait une liberté différente par rapport à la structure narrative, on n’avait pas la rigidité que le premier nous imposait. On est plus modernes par rapport au rythme, par exemple. »