Le Journal de Quebec

Ça commence lentement

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Même si la neige est demeurée au sol et que cela ravive les espoirs des motoneigis­tes, à consulter le tableau des conditions de sentiers, on constate que la saison ne débute pas sur les chapeaux de roue.

Hormis quelques exceptions dans Lanaudière à Saint-zénon et SaintMiche­l-des-saints, à Chapais, dans le secteur de Saint-raymond avec la piste cyclable, à Kamouraska, aux Escoumins et à Saint-ferdinand dans le centre du Québec, rien n’est ouvert officielle­ment.

Ces sites représente­nt de petites portions de sentiers qui ne communique­nt pas ensemble. On est loin du réseau de 33 000 kilomètres de sentiers.

Il manque toujours un élément essentiel, le fond durci par le froid que nous n’avons pas eu depuis le début de l’apparition de la neige.

Contrairem­ent à ce que l’on peut croire, si la neige arrive avant les grands froids, elle devient un isolant empêchant la terre de geler.

Même chose si elle recouvre des sites humides, où circuler avec de la machinerie devient problémati­que si le sol n’est pas gelé.

Avant de faire quoi que ce soit, les bénévoles des clubs doivent attendre d’avoir les conditions pour permettre le passage des surfaceuse­s, sans endommager la mécanique mais aussi sans endommager le sol.

Une bonne partie du réseau de sentiers se trouve sur des terres agricoles. Il faut éviter le plus possible de laisser des traces sur le sol qui sera cultivé la saison suivante.

Le respect de la propriété privée est essentiel pour l’obtention des précieux droits de passage.

Les clubs sont aussi soumis à des normes environnem­entales très sévères depuis quelques années. Ils se doivent de respecter des règles précises sinon, des pénalités vont suivre.

LES PARCS NATIONAUX

Une véritable bombe est tombée sur le monde de la motoneige en fin de semaine alors que la nouvelle du retour d’un sentier dans le parc du Mont-tremblant, a été diffusée.

Il semble bien que le gouverneme­nt Legault va se ranger aux arguments du milieu de Saint-donat qui demande la réouvertur­e de ce sentier fermé depuis 2003.

À ce sujet, le président de la Fédération des clubs de motoneigis­tes du Québec, Mario Gagnon, a tenu à souligner que son organisati­on n’avait rien à voir dans cette demande.

« Nous n’avons jamais demandé un sentier dans un parc national et ce n’est pas notre intention de le faire. Nous avons développé un programme d’écosentier dans le but d’améliorer notre performanc­e en matière d’environnem­ent. Nous sommes une organisati­on responsabl­e qui désire que la pratique de la motoneige s’inscrive dans un projet global d’une société qui est de plus en plus consciente de son environnem­ent. »

Si jamais le gouverneme­nt poursuivai­t avec l’implantati­on d’un sentier dans le parc du Mont-tremblant, le seul rôle de la Fédération se limiterait à bien vérifier à ce que le sentier respecte toutes les normes en vigueur.

SOUVENIRS

Il n’a pas fallu longtemps pour que l’annonce de ce retour possible du sentier dans le parc du Mont-tremblant, ravive certains dossiers qui ont fait couler beaucoup d’encre dans le passé.

On peut penser à la fermeture du sentier des Momies dans le Parc national des Monts-valin ou encore au sentier des Hautes-gorges dans Charlevoix. Cette région ne s’est jamais remise de la perte de ce sentier, qui était un produit d’appel pour les motoneigis­tes de partout en Amérique du Nord et même d’europe.

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PHOTO JULIEN CABANA Les motoneigis­tes ont tous hâte de se lancer à l’assaut des sentiers. Mais prenez le temps de vous informer adéquateme­nt des conditions. Les clubs sont votre meilleure référence.

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