Le Journal de Quebec

Les chercheurs auront accès aux zones peu profondes

- STÉPHANIE GENDRON

RIMOUSKI | Les scientifiq­ues québécois pourront mieux évaluer les secteurs à risques et identifier les meilleures solutions aux phénomènes d’érosion et d’inondation sur le bord de l’eau, parce qu’ils auront accès à des données méconnues jusqu’à ce jour.

Les chercheurs de l’université du Québec à Rimouski (UQAR) pourront en effet étudier les zones peu profondes sur le bord de la mer, grâce à de nouveaux équipement­s faits sur mesure.

Les données sont faciles à amasser à pied sur le bord de l’eau ou en mer à partir d’un navire, mais pas entre les deux.

« Les données permettron­t de mieux évaluer les secteurs les plus à risques, et de mieux identifier les solutions d’adaptation », souligne Pascal Bernatchez, titulaire de la Chaire de recherche en géoscience côtière à L’UQAR.

LES TEMPÊTES D’HIVER

Les scientifiq­ues pourront aussi compiler des données en hiver. Les tempêtes hivernales qui provoquent des dommages lors de grandes marées dans l’est-du-québec sont appelées à augmenter en raison des changement­s climatique­s.

« Ça va nous aider à faire une meilleure cartograph­ie des zones à risques de submersion. L’érosion, on le mesure et on est capable de le voir venir. Mais les événements de tempête, quand ça arrive, c’est plus sournois », ajoute M. Bernatchez.

Une motomarine et un véhicule à chenilles seront faits sur mesure par le Centre de technologi­es avancées Bombardier produits récréatifs, ce qui pourrait attirer l’attention à l’internatio­nal.

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PHOTO COURTOISIE STÉPHANIE GENDRON Pascal Bernatchez, titulaire de la Chaire de recherche en géoscience côtière de L’UQAR.

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