Des idées pour favoriser la relève entrepreneuriale
AGENCE QMI | Afin de permettre une relève entrepreneuriale saine, les gouvernements devraient augmenter le seuil de l’exonération cumulative des gains en capital et modifier la Loi de l’impôt sur le revenu.
Ce sont deux pistes de solutions que préconise la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) pour que les propriétaires de PME puissent réussir l’étape cruciale de la relève.
PLUS DE LOGIQUE DE L’ÉTAT
Ainsi, comme les agriculteurs et les pêcheurs, le seuil de l’exonération devrait être augmenté à 1 million de dollars pour toutes les PME, suggère la FCEI.
De plus, la législation doit être modifiée, de façon à ce que la vente d’une entreprise aux membres de la famille soit traitée de la même manière au niveau fiscal que la vente à des tiers.
« En vertu des règles fédérales actuelles, les propriétaires de PME paient plus d’impôts lorsqu’ils vendent à un membre de leur famille qu’à un étranger. Ce n’est pas logique », a expliqué Martine Hébert, porte-parole nationale de la FCEI.
SONDAGE
Selon un nouveau sondage, près de 72 % des propriétaires de PME pensent à céder leur compagnie au cours de la prochaine décennie. De ce nombre, environ 81 % souhaitent prendre simplement leur retraite.
Ils prévoient majoritairement de vendre (48 %) à des repreneurs qui ne sont pas dans leur famille. Seulement un quart des propriétaires souhaitent une transaction avec leur famille tandis que 21 % veulent un transfert, notamment sous forme d’héritage.
En revanche, la moitié des répondants (51 %) n’a aucun plan de relève.
La FCEI recommande aux propriétaires de PME de commencer dès que possible à planifier leur départ.
En effet, dénicher le bon repreneur ou un successeur est le principal obstacle à la relève de l’entreprise, selon les entrepreneurs sondés (56 %) par la Fédération.