Le Journal de Quebec

Une année fructueuse pour le Canada

- JULIE ROY

Le tennis est plus en santé que jamais au Canada. Le sport continue de gagner en popularité, et la performanc­e des joueurs canadiens sur la scène internatio­nale au cours de la dernière année n’y est sûrement pas étrangère.

« Du côté des garçons, les résultats ont été assez exceptionn­els », a lancé Louis Borfiga, vice-président du développem­ent de l’élite chez Tennis Canada, hier midi, lors du bilan annuel de la fédération.

« Le Canada a deux joueurs classés dans le top 30 à la fin de l’année. C’est quand même assez unique. Et on a maintenant six joueurs dans le top 170, ce qui est très important pour une nation qui veut être forte au niveau internatio­nal. Ça prouve que le travail se fait aussi en profondeur », a ajouté Borfiga.

Le retour en force de Milos Raonic, qui a conclu l’année au 18e rang mondial, et la progressio­n rapide de Denis Shapovalov, qui a terminé 27e, font partie des belles réussites. « Milos est de retour dans le top 20 et en bonne position pour l’année prochaine. Et Denis, il a divisé son classement par deux alors qu’il avait beaucoup de points à défendre », a renchéri Guillaume Marx, responsabl­e du programme national chez les hommes.

Ce dernier est également très satisfait des progrès de Félix Auger-aliassime, qui est passé de 160e à 109e au monde. « Son évolution a été très bonne. Il a eu un bon été et une très bonne fin de saison. Il est monté au classement et a gagné de bons matchs contre deux top 50. C’est très positif. »

DÉCEPTION

Du côté féminin, les dirigeants de Tennis Canada espéraient mieux.

« On a une seule joueuse dans le top 100, trois dans le top 200, cinq dans le top 250. C’est un petit peu décevant avec la qualité des joueuses en présence, a indiqué Sylvain Bruneau, responsabl­e du programme national féminin. Selon moi, il est réaliste de penser avoir trois ou quatre filles dans le top 100. C’était l’objectif en 2018, mais on est passé un peu à côté. »

Bruneau s’est dit encouragé par l’évolution d’eugenie Bouchard, qui a conclu l’année au 88e rang mondial. « On est loin du classement qu’elle a déjà eu en 2014, mais je vois des signes très encouragea­nts, a lancé Bruneau. Je suis très content de la voir travailler maintenant avec Michael Joyce. [...] Je pense que c’est très bien parti. »

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