Quand le gérant se donne en spectacle
Au cours de certaines conférences de presse, ce ne sont pas les boxeurs qui se donnent en spectacle, mais un membre de leur équipe. Hier, ce fut le gérant d’oleksandr Gvozdyk qui a tenté de provoquer une étincelle lors des allocutions.
« C’est bizarre, mais je me croyais à une conférence d’un combat de championnat du monde. On peut voir à quel point Adonis Stevenson n’est pas populaire, même s’il est dans ses terres. Ça n’a pas le prestige qui est associé à ce type de combat », a déclaré Egis Klimas.
Sur le coup, ces paroles ont jeté un froid dans la salle Vigneault du Bonne Entente. L’objectif de Klimas était simple : rentrer dans la tête de Stevenson et déranger le champion. Il voulait faire un travail que son boxeur n’était pas en mesure de faire parce que ce n’est pas dans sa personnalité.
« Je n’étais pas fâché contre les membres des médias, a indiqué le gérant de Gvozdyk lorsqu’interrogé par Le Journal. Je voulais simplement passer le message que Stevenson n’est pas aussi populaire qu’il pense l’être.
« Il n’y avait aucun de ses partisans dans la salle. Quand un boxeur est vraiment populaire, on vend des billets pour assister à ses conférences. »
UN PETIT SOURIRE EN COIN
Lorsqu’il a entendu les propos de Klimas, Martin Tremblay a pris le tout avec un grain de sel.
« Je pense que c’est une game qu’il joue, a indiqué le chef de l’exploitation chez Gestev. Ça ne fonctionne pas et ça ne nous affecte pas non plus. On est concentrés sur le gala qui va être super, de classe mondiale.
« Les gens de Top Rank sont venus au Centre Vidéotron et ils ont trouvé ça extraordinaire. Alors, qu’un gars essaie de venir jouer dans notre tête, ça ne marchera pas. On prend ça avec un petit sourire en coin. C’est un spectacle. »
Même son de cloche du côté d’yvon Michel.
« Parfois, quand tu as du succès, tu finis peut-être par te penser plus gros que tout le monde, a affirmé le promoteur. J’ai vu des conférences de presse de ses boxeurs et je peux assurer qu’on n’a rien à envier à personne. » - Avec la collaboration
de Kevin Dubé